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Les prédateurs permettent une élimination biologique des parasites

Deux entreprises, en Israël et aux Pays-Bas, ont élaboré des méthodes novatrices pour la production de stocks d'insectes prédateurs, ce qui permettrait aux agriculteurs de remplacer les substances chimiques par une élimination biologique des nuisibles. Le recours aux prédate...

Deux entreprises, en Israël et aux Pays-Bas, ont élaboré des méthodes novatrices pour la production de stocks d'insectes prédateurs, ce qui permettrait aux agriculteurs de remplacer les substances chimiques par une élimination biologique des nuisibles. Le recours aux prédateurs naturels pour débarrasser les cultures d'insectes ravageurs offre de nombreux avantages par rapport aux moyens chimiques, mais leur production à une échelle commerciale était jusqu'à présent difficile et coûteuse. Un problème consiste à garantir l'approvisionnement en insectes prédateurs, tels qu'Orius et Macrolophus, en raison des difficultés inhérentes à la fourniture de ressources de nourriture et d'un environnement approprié pour la ponte des oeufs. Les matériaux et les procédés novateurs conçus dans le cadre du projet ALTREARMETHODS d'EUREKA facilitent la production d'insectes prédateurs et réduisent son coût. «Il en résulte une lutte plus efficace et plus économique contre de nombreux insectes nuisibles dans d'importants produits agricoles», a déclaré Shimon Steinberg, membre de la société de contrôle biologique Bio-Bee Sde Eliyahu, en Israël, et coordinateur du projet. Le second partenaire, l'entreprise néerlandaise Koppert Biological Systems, était chargée de la mise au point des machines, de la méthodologie et des matériaux destinés à encapsuler la nourriture artificielle. L'entreprise a également utilisé sa technologie d'encapsulation pour réaliser une nourriture artificielle liquide sous la forme de gouttelettes enrobées. Les partenaires ont expérimenté plusieurs types d'alimentation et ont abouti à une nourriture encapsulée acceptable pour deux insectes prédateurs importants, à savoir Orius jaevigatus, qui attaque principalement le thrips, et Macrolophus caliginosus, qui mange la mouche blanche, le thrips, la mineuse des feuilles et la mite. Les substrats en gel élaborés par les partenaires ont été acceptés par les prédateurs comme un support approprié pour la ponte. Ils évitent les problèmes de dessèchement et de pourriture et, dès lors qu'ils sont solubles dans l'eau, il est facile d'extraire les oeufs d'insectes individuels et de les compter précisément. Le processus de production est donc plus fiable et plus prévisible qu'un processus utilisant un substrat naturel. M. Steinberg observe un potentiel immédiat sur le marché pour ce système de lutte biologique contre les nuisibles dans la région méditerranéenne. Il escompte en outre que le projet ALTREARMETHODS exercera une influence substantielle sur le secteur économique de la lutte antiparasitaire biologique en favorisant l'ouverture de nouveaux marchés en Europe et dans le reste du monde. Il a été estimé que les ventes annuelles de ces deux seuls prédateurs pourraient atteindre 6 millions d'EUR pour Orius et 10 millions d'EUR pour Macrolophus, au lieu de chiffres respectifs de 2 millions d'EUR et 3 millions d'EUR à ce jour.

Pays

Israël, Pays-Bas