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Contenu archivé le 2023-03-06

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Communications sur le projet Rocket

Les télécommunications ont fait un nouveau pas en avant grâce au projet ROCKET, financé par le septième programme-cadre (FP7) de l'UE, qui vise à mettre au point une solution sans fil capable d'accroître la disponibilité de la bande passante pour les consommateurs et à amélior...

Les télécommunications ont fait un nouveau pas en avant grâce au projet ROCKET, financé par le septième programme-cadre (FP7) de l'UE, qui vise à mettre au point une solution sans fil capable d'accroître la disponibilité de la bande passante pour les consommateurs et à améliorer le rendement. Le coût total du projet ROCKET (4,34 millions d'euros) a été financé à concurrence de 3 millions d'euros par l'UE. Les téléphones portables sont devenus aussi courants que les lignes téléphoniques fixes. Le coût d'installation d'une ligne fixe est en effet tellement élevé dans de nombreux pays en développement, que de nombreux utilisateurs se sont tournés vers la téléphonie mobile. En Europe, les téléphones portables et les transferts de données sans fil connaissent un usage croissant, avec une augmentation exponentielle de leurs applications au quotidien. Il est dès lors devenu impératif pour l'Europe d'examiner de toute urgence des solutions capables de répondre aux besoins futurs des réseaux mobiles. Tel est précisément le but du projet ROCKET. Les partenaires du projet concentreront leurs efforts sur deux nouvelles technologies jugées essentielles pour l'avenir : WiMax (Worldwide Interoperability for Microwave Access) et les réseaux mobiles LTE (Long-Term Evolution). La technologie WiMax autorise la transmission sans fil de données à l'aide de divers modes de transmission. La technologie LTE fait quant à elle référence à une norme de réseau mobile en cours de développement qui, d'après les experts, devrait se situer une classe au-dessus des normes actuelles. Le projet a pour objectif plus spécifique d'exploiter les fréquences sous-utilisées du spectre radio. Les partenaires veulent offrir un certain niveau d'autonomie aux terminaux mobiles et aux stations de base, qui seront ainsi capables de détecter s'il est possible d'utiliser les fréquences sous-utilisées de leur environnement pour accélérer la transmission d'informations. Au cours de la deuxième phase du projet, les partenaires entendent mettre en place des terminaux relais qui devraient doper de manière significative les performances des réseaux sans fil. Ils espèrent y parvenir sans devoir augmenter le nombre d'installations encombrantes et onéreuses sur les toits des bâtiments, dans la mesure où ces petits terminaux relais pourraient facilement être implantés sur des feux de circulation ou des réverbères. Les experts du projet pensent également que, dans certains cas, les téléphones mobiles et les ordinateurs portables des utilisateurs pourraient servir de relais, ce qui permettrait également de réduire les problèmes de limitation d'accès. D'un point de vue plus technique, ces actions conduiront à la création de réseaux coopératifs OFDMA utilisant un spectre flexible. Il devrait ainsi être possible d'atteindre des débits supérieurs à 100 Mbps, avec des pics à plus de 1 Gbps. Les bénéficiaires sont notamment toutes les applications exigeant une vitesse de transmission élevée dans des environnements mobiles, notamment les téléchargements de contenu internet, les jeux vidéo en ligne, la télévision sur les téléphones portables, les appels vidéo, etc. Les terminaux qui bénéficieront le plus de cette nouvelle technologie seront toutefois les ordinateurs de poche et les ordinateurs portables, ainsi que les agendas électroniques et les assistants numériques personnels (PDA). Le projet réunit neuf instituts de recherche des quatre coins d'Europe, dont l'université technique tchèque (République tchèque), l'université d'Aix-la-Chapelle (Allemagne), l'Universitat Politecnica de Catalunya (Espagne) et l'université de Surrey (Royaume-Uni).

Pays

Tchéquie, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni