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Contenu archivé le 2023-03-16

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Une nouvelle méthode pourrait mener au développement d'un traitement moins agressif pour les tumeurs cérébrales

Les métastases cérébrales, ou tumeurs cérébrales secondaires, se réfèrent au cancer s'étant déclaré dans une autre partie du corps, notamment dans les poumons, le sein ou la peau, et qui s'est déplacé jusqu'au cerveau. Malheureusement, les tumeurs cérébrales secondaires sont t...

Les métastases cérébrales, ou tumeurs cérébrales secondaires, se réfèrent au cancer s'étant déclaré dans une autre partie du corps, notamment dans les poumons, le sein ou la peau, et qui s'est déplacé jusqu'au cerveau. Malheureusement, les tumeurs cérébrales secondaires sont toujours malignes. Actuellement, les métastases cérébrales représentent 1 à 2% des tumeurs diagnostiquées et 2% des décès associés au cancer. Les réactions inflammatoires rendent la réaction immunitaire de l'organisme inefficace pour lutter contre ces métastases. Une nouvelle étude menée à la Faculté de médecine de Vienne (MedUni Vienna) a caractérisé la réponse immunitaire du cerveau aux métastases en infiltration avec beaucoup de précision. Cette percée permettrait d'ouvrir la voie au développement de nouvelles options de traitement moins agressives. La réponse immunitaire est réalisée par les phagocytes, les globules blancs qui protègent notre corps en ingérant les particules étrangères; mais ils ne sont pas invincibles. «Les phagocytes actifs sont littéralement dépassés par la tumeur et les autres globules blancs sont alors trop faibles pour se battre contre la tumeur sans aide extérieure; ils doivent être stimulés avant de pouvoir avoir un effet», explique l'oncologue, Matthias Preusser du département universitaire de médecine internet I et du Comprehensive Cancer Centre (CCC) - une institution dirigée par MedUni Vienna et de l'hôpital général de Vienne. L'équipe a prélevé des tissus cérébraux d'autopsies réalisées sur des personnes atteintes de cancer secondaire du sein, des poumons ou de la peau. Elles avaient été sélectionnées car il s'agit des tumeurs les plus répandues. «Ce que les scientifiques de l'institut clinique de neurologie, du centre de recherche sur le cerveau, du CCC et du département de médecine I ont découvert est que les métastases cérébrales rencontrent un mur de phagocytes, mais qu'ils sont trop faibles pour stopper le développement sans aide extérieure. Pour ce faire, les globules blancs, les lymphocytes, doivent être mobilisés en nombres plus importants en tant que deuxième vague de défense du système immunitaire. Suite à cette découverte, les chercheurs pensent que ces résultats pourraient entraîner le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques développées pour renforcer l'activation des lymphocytes ou d'autres acteurs du système immunitaire. Cela pourra être réalisé par voie de médicaments comme des traitements anticorps ou par des vaccins.» 300 à 400 patients souffrant de métastases cérébrales sont traités chaque année à la MedUni Vienna. Le traitement traditionnel dans la majorité des cas est la radiothérapie au niveau de la tête ou une irradiation généralisée du cerveau, souvent associés à des risques d'effets secondaires. Seuls quelques cas sont traités par médicaments disponibles pour certains types de cancer. M. Preusser rappelle le potentiel des résultats, qui «représentent un pas important vers le développement de formes moins agressives de traitement». Anna Sophie Berghoff du CCC (de l'unité des tumeurs) a présenté les constatations de l'équipe lors du Congrès de l'association européenne de neuro-oncologie (EANO) tenu à Marseille, en septembre dernier.Pour de plus amples informations, consulter: MedUni Vienna: http://www.meduniwien.ac.at/homepage/homepage/en Société européenne d'oncologie médicale: http://www.esmo.org

Pays

Autriche