Un nouveau système pour l’identification des cadavres par reconstruction faciale permettra de gagner du temps et de l’argent
[ http://es.youtube.com/watch?v=Nxz_I7GJU8Y ] Une chercheuse du Laboratoire d’Anthropologie Physique de l’Université de Grenade [ http://www.ugr.es ] a élaboré la base de données la plus complète qui existe dans le monde, qui permettra d’identifier les cadavres en stade avancé de décomposition et des restes osseuses à partir des reconstructions faciales réalisées au moyen des graphiques informatisés tridimensionnels. Cette technique permettra de réduire les coûts d’argent et de temps qu’implique ce processus, de même, elle évitera dans plusieurs cas de réaliser en vain la couteuse épreuve de l’ADN parce que la reconstruction faciale sera un complément qui permettra de décider, seulement quand il y a des indices clairs, s’il est opportun de réaliser l’analyse de l’ADN. L’auteure de cette nouvelle technique s’appelle , et grâce à elle les médecins légistes pourront déterminer les caractéristiques faciales générales et individuelles du sujet en question. La recherche a été dirigée par le directeur du Laboratoire d’Anthropologie Physique de l’UGR [ http://www.ugr.es ], , et après la complète base de données obtenue, les chercheurs cherchent actuellement une entreprise ou un groupe de recherche qui pourrait bien développer le software informatique nécessaire. la docteure de l’UGR [ http://www.ugr.es ] signale qu’actuellement il existe certains systèmes semblables dans des pays comme Les Etats-Unis, l’Angleterre et l’Australie, même s’il n’existe aucune base de données similaire pour identifier des individus appartenant au phénotype méditerranéen. Pour l’élaboration de ce travail, Lorena Valencia a analysé l’information faciale des cadavres (un total de 33 sujets) ainsi que de 154 sujets vivants, sélectionnés en Andalousie (Grenade) et Castille-la Manche. La base de données confectionnée par la scientifique de l’UGR [ http://www.ugr.es ] permet de déterminer des paramètres comme la correspondance entre le crâne et le visage de l’individu, établir la profondeur du tissu mou facial, ainsi que ses traits faciaux. Le système, résultat de la recherche dirigée par le docteur Botella, permet d’obtenir l’information osseuse ainsi que celle du tissu mou du visage de l’individu, chose qui n’a jamais été faite auparavant dans le monde entier. Certains résultats de cette recherche, réalisée grâce à la bourse de troisième cycle octroyée par l’Agence Espagnole de Coopération Internationale (AECI), ont été publiés récemment dans la « Revista Española de Antropología Física ».
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Pays
Espagne