Skip to main content
European Commission logo print header

Article Category

Actualités
Contenu archivé le 2023-03-09

Article available in the following languages:

Des scientifiques étudient l'évolution de notre planète

En démontrant comment l'eau salée et les gaz passent de l'atmosphère à l'intérieur de la Terre, une équipe internationale de chercheurs a relancé le débat sur les processus à l'origine de l'évolution de notre planète. Dans leur article paru dans la revue Nature Geoscience, l...

En démontrant comment l'eau salée et les gaz passent de l'atmosphère à l'intérieur de la Terre, une équipe internationale de chercheurs a relancé le débat sur les processus à l'origine de l'évolution de notre planète. Dans leur article paru dans la revue Nature Geoscience, l'équipe composée de chercheurs italiens et australiens a relancé le vieux débat scientifique sur l'évolution de la Terre d'un état primitif dans lequel elle était couvert d'un océan de roches fondues en la planète que nous connaissons aujourd'hui, composée d'une croûte enveloppée par des plaques tectoniques, des océans et une atmosphère. L'auteur principal, le Dr Mark Kendrick de la Faculté des sciences terrestres de l'université de Melbourne, explique que cette nouvelle étude remet en question la théorie selon laquelle la Terre a évolué seulement suite à «des collisions de météorites sur notre planète». La composition de néon dans le manteau de la Terre est très similaire à celle de météorites, aussi a-t-il été suggéré que la majorité des gaz sur Terre provenaient des météorites abattues dans notre planète lors d'un épisode de bombardement de météorites qui aurait également généré les cratères visibles sur notre Lune. Le Dr Mark Kendrick pense que leur étude «émet l'hypothèse d'une histoire plus complexe dans laquelle les gaz se sont dissous sur Terre lorsqu'elle n'était encore qu'une couche en fusion, à la naissance de notre système solaire.» L'équipe a découvert d'importantes indications des processus responsables de la naissance de notre planète et de l'évolution ultérieure de ses océans et de son atmosphère à partir des gaz inertes piégés dans l'intérieur de la Terre. L'étude montre que les gaz atmosphériques étaient mélangés dans le manteau de la planète au cours d'un processus appelé «subduction», lorsque les plaques tectoniques sont entrées en contact et que des volcans ont émergé dans les zones de subduction. «Cette découverte est importante car on pensait auparavant que les gaz inertes au sein de la Terre avaient des origines primordiales et avaient été piégés lors de la formation du système solaire», explique le Dr Kendrick. Selon d'anciennes théories, les gaz ne pouvaient être enfouis sous les zones de subductions tectoniques et se sont échappés lors des éruptions des volcans. Cette nouvelle étude fait progresser nos connaissances en démontrant que cela n'est pas entièrement vrai et que les gaz provenant de l'intérieur de la Terre n'ont pas fidèlement conservé l'empreinte de la formation du système solaire. L'étude actuelle se base sur des roches de serpentine prélevées dans des chaînes de montagnes en Italie et en Espagne. Ces roches provenaient à l'origine des fonds marins et ont été partiellement soumises à la subduction au sein de la Terre avant de refaire surface à leur position actuelle, lorsque les plaques européenne et africaine sont entrées en collision. Les roches de serpentine peuvent piéger de grandes quantités d'algues dans leur structure de cristal et peuvent être transportées dans les profondeurs de la Terre par subduction. En analysant les gaz inertes et les halogènes piégés dans ces roches, l'équipe a pu démontrer que ces gaz n'étaient pas complètement éliminés par les transformations minérales affectant les roches au cours du processus de subduction, et peuvent ainsi apporter de nouvelles indications sur leur rôle dans l'évolution de notre planète.Pour de plus amples informations, consulter: Université de Melbourne: http://www.unimelb.edu.au/

Pays

Australie, Italie