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Contenu archivé le 2023-03-16

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L'influence du déclin important de la pollinisation sur le consommateur: une étude

La pollinisation par des insectes tels que les abeilles et les syrphes contribue à la croissance de 66% des cultures mondiales utilisées pour la production à l'attention des hommes. Elle soutient également la plupart des espèces végétales sauvages. Mais les pressions se poursu...

La pollinisation par des insectes tels que les abeilles et les syrphes contribue à la croissance de 66% des cultures mondiales utilisées pour la production à l'attention des hommes. Elle soutient également la plupart des espèces végétales sauvages. Mais les pressions se poursuivant, une équipe internationale de chercheurs pressent que l'avenir ne sera pas rose pour cet écosystème. En l'occurrence, les agriculteurs du Sichuan, en Chine, assurent maintenant la pollinisation des fleurs de pommiers à l'aide de bâtons de pollinisation constitués de plumes de poulet et de filtres à cigarettes. Et ce après 3000 ans d'agriculture durable dans cette région. Mais la Chine n'est pas la seule; des régions du monde entier, dont l'Europe, constatent de plus en plus la menace qui pèse sur l'écosystème. L'étude a été partiellement financée par le projet STEP («Status and trends of European pollinators»), qui a reçu près de 3,5 millions d'euros au titre du thème Environnement du septième programme-cadre (7e PC) de l'UE. Des chercheurs ont observé le déclin considérable d'un certain nombre de pollinisateurs et de services de pollinisation dans les agro-écosystèmes tropicaux et très tempérés, qui sont soumis à des processus de gestions vigilants. Ce développement inquiète beaucoup les Européens, car sur les 153 milliards d'euros de production agricole mondiale, 22 milliards d'euros sont générés en Europe, et tout cela dépend de la pollinisation des insectes. On craint donc l'impact direct sur la stabilité de la production alimentaire et sur les prix pour les consommateurs. À terme, la santé des Européens pourrait également en souffrir. Les chercheurs rappellent que si les fruits et légumes viennent à manquer dans l'assiette du consommateur, des problèmes de santé risquent de faire leur apparition dans de nombreuses régions du monde. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de consommer au minimum 400 grammes par personne et par jour de fruits et légumes. Les études ont montré que plus de 50% des foyers européens sont bien en-deçà de cette recommandation. Si le problème avec les pollinisateurs n'est pas résolu, ce chiffre risque indubitablement de croître. «Enfin, les pollinisateurs sauvages constituent une contribution inestimable pour maintenir la diversité des plantes sauvages», expliquait le professeur Ingolf Steffan-Dewenter de l'université de Würzburg, en Allemagne. «Plus important encore, la pollinisation requiert une vaste gamme de pollinisateurs ayant des préférences différentes pour les fleurs, ainsi qu'une activité quotidienne et saisonnière différente. Il est trop risqué de s'en remettre uniquement aux populations gérées d'abeilles, lesquelles sont également en déclin. Aussi est-il absolument vital de conserver les habitats des pollinisateurs et de mettre en oeuvre des pratiques agro-environnementales pour renforcer les ressources en plantes sauvages et les sites de nidification pour les abeilles dans les paysages agricoles.»Pour de plus amples informations, consulter: Université de Würzburg http://www.uni-wuerzburg.de/en/home/ Projet STEP http://www.step-project.net/

Pays

Allemagne