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Deuxième rapport européen sur les indicateurs de la science et de la technologie

Le "Deuxième rapport européen sur les indicateurs de la science et de la technologie" vient d'être publié par la DG XII de la Commission européenne. Ce rapport s'appuie sur le premier, publié en 1994, en élargissant sa portée dans la mesure du possible tout en assurant une com...

Le "Deuxième rapport européen sur les indicateurs de la science et de la technologie" vient d'être publié par la DG XII de la Commission européenne. Ce rapport s'appuie sur le premier, publié en 1994, en élargissant sa portée dans la mesure du possible tout en assurant une comparabilité entre les deux. Le but est d'établir des rapports réguliers permettant une étude détaillée de l'évolution de la science et de la technologie européennes dans le temps. Les objectifs à long terme fixés pour le rapport comprennent l'établissement d'une base d'informations et de connaissances afin d'évaluer les problèmes existant au niveau européen dans le domaine de la recherche et du développement, notamment dans le but de contribuer à la coordination des activités des Etats membres et de l'UE. Un deuxième objectif est d'encourager le développement d'indicateurs et d'analyses scientifiques et technologiques pour répondre aux besoins des décideurs politiques. Pour atteindre ces objectifs, il faudra instaurer une coopération entre les utilisateurs et les développeurs de ces indicateurs scientifiques et technologiques et les spécialistes dans les domaines de l'économie, du progrès technologique et de l'innovation. Afin de favoriser la réalisation de ces objectifs, la proposition de Cinquième programme-cadre de RDT de la Commission comporte une initiative portant sur le développement d'un système européen d'indicateurs scientifiques et technologiques. Le rapport en divisé en cinq parties comme suit : - Analyse de la position de la science et de la technologie européennes par rapport au reste du monde: Le rapport montre que l'UE a connu une croissance économique analogue à celle de ses principaux concurrents, tels que les Etats-Unis et le Japon, (sauf en termes de création d'emplois), mais que l'Europe consacre à la recherche une part de son PIB bien inférieure à celles de ces concurrents. En termes de personnel, les entreprises et organisations européennes emploient un nombre relativement petit de chercheurs par comparaison avec celles des principaux concurrents de l'UE. Bien que l'investissement par habitant dans la formation et l'éducation ait augmenté, l'UE produit moins de diplômés en ingénierie et en sciences que ses concurrents. Un domaine dans lequel l'UE soutient la comparaison est celui des publications scientifiques, les chercheurs européens ayant publié en 1995 un plus grand nombre d'articles que leurs homologues américains. - Relations entre l'investissement immatériel, l'innovation et les performances économiques et commerciales des pays, secteurs industriels et entreprises: Se concentrant sur l'innovation et le processus de transformation des réussites de la recherche pour renforcer la compétitivité de l'Europe, le rapport montre que la productivité de l'industrie européenne dans les principaux secteurs de haute technologie a augmenté. Cependant, bien que les chercheurs européens aient tendance à se distinguer dans les industries établies de longue date, l'Europe est en retard dans les technologies émergentes clés. Une tendance inquiétante mise en évidence par le rapport est le manque de créations d'emplois par les entreprises européennes de haute technologie en plein essor. - Etudes des différents systèmes nationaux de R&D et mécanismes de soutien au sein des Etats membres de l'UE et dans d'autres pays européens, mettant en lumière les différences nationales de même que les convergences: Le rapport illustre les différentes approches de la recherche et du développement dans les pays européens. Par exemple, en France, la R&D est principalement soutenue par l'Etat; en Allemagne, elle se focalise sur la recherche appliquée, tandis qu'au Royaume-Uni elle concerne surtout le secteur de l'entreprise. L'Irlande possède le secteur de R&D connaissant la croissance la plus rapide, bien qu'en général, dans les petits Etats membres, la R&D soit dépendante d'un nombre restreint de multinationales. La principale pression s'exerçant sur la politique de recherche de chaque Etat membre est indubitablement de nature budgétaire et le rapport souligne la nécessité d'organiser plus efficacement les objectifs politiques. L'Europe est dominée par un petit nombre de régions à forte intensité technologique, encore que l'écart entre les régions les moins avancées et les régions intermédiaires sur le plan technologiques s'amenuise progressivement. Les pays à économie en transition - les pays d'Europe centrale et orientale qui ont déposé une demande d'adhésion à l'UE - axent de plus en plus leur effort sur la recherche fondamentale. La principale source de financement de la R&D dans ces pays est l'Etat, bien que les faibles crédits budgétaires indiquent qu'elle ne constitue pas encore une grande priorité pour les gouvernements concernés. Dans les pays méditerranéens, autres qu'Israël et la Turquie, le secteur de la R&D en est toujours à un stade précoce de son développement. - Analyse de la coopération en matière de science et de technologie au niveau européen, avec examen des acteurs et des questions en jeu: Au cours des dix dernières années, la coopération en matière de R&D à travers l'Europe est devenue une caractéristique fondamentale du paysage scientifique européen. Les programmes-cadres communautaires qui se sont succédé ont joué un rôle décisif dans cette évolution et constituent maintenant le principal élément moteur de la coopération scientifique européenne. Les fonds alloués par l'UE à la recherche sont également devenus une source plus importante d'investissement en R&D: ils représentaient 9,7 % des dépenses civiles publiques de R&D en 1995-1996, soit près du double du pourcentage enregistré dix ans plus tôt. Le type de projets de recherche soutenus par l'UE a modifié la physionomie des activités de coopération, avec un accent moindre sur la proximité géographique et linguistique que cela n'était le cas auparavant. De plus, le système a encouragé la participation accrue des petits pays qui étaient jusqu'alors marginalisés dans une certaine mesure. Le soutien communautaire à la mobilité des étudiants et des jeunes chercheurs à favorisé la mise en place d'un système global de recherche et d'éducation, bien que les entraves linguistiques constituent un grand problème. - Etudes des activités scientifiques coopératives de l'UE avec d'autres pays et régions du monde, industrialisés et en développement, avec examen plus détaillé des points mis en évidence dans la première partie: Parallèlement au développement des liens et des activités de coopération à l'intérieur de l'UE, l'Europe s'attache à nouer des liens avec ses grands partenaires industriels. Que ce soit par la négociation d'accords prévoyant un accès réciproque à des programmes et activités de recherche ou par des investissements directs à l'étranger, on ne peut douter de l'attrait du renforcement de la coopération. Les entreprises de l'UE représentent les deux tiers des investissements étrangers en R&D aux Etats-Unis. Le soutien de l'UE aux activités de coopération avec les pays d'Europe centrale et orientale et les pays en développement a eu un effet très important. Premièrement, en appuyant des activités de recherche menées dans les PECO, le financement communautaire à aidé à compenser la réduction des dépenses publiques dans ces pays. Dans les pays en développement, les activités financées par l'UE ont été axées sur des domaines tels que l'agriculture, la santé et le développement durable. Bien que la contribution financière de l'UE soit supérieure à celle des Etats-Unis ou du Japon, le rapport suggère qu'elle devrait être encore accrue. Le rapport se compose de deux volumes: le premier contient l'analyse principale, et le deuxième des annexes avec les données statistiques brutes. Est également inclus un CD-ROM

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