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Identification of novel genes conditioning bacterial blight resistance in rice using genomic resources and functional analysis tools

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La résistance du riz aux maladies bactériennes

Le riz représente une des plus importantes cultures mondiales. Si l'on parvient à ce que les cultures résistent aux maladies bactériennes, cela permettra d'améliorer le rendement de la production et la sécurité alimentaire mondiale.

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Xanthomonas oryzae est un groupe de bactéries pathogéniques végétales qui provoque la bactériose vasculaire et les stries foliaires du riz. Ces maladies se développent à différentes étapes de la culture et affectent sérieusement la production de riz mondialement, notamment dans les zones à rizières irriguées. Comprendre comment le riz interagit avec les pathogènes bactériens pour aboutir à la résistance ou à la maladie pourrait conduire à la conception d'approches de modification génétique de la culture. La portée du projet RXOMICS (Identification of novel genes conditioning bacterial blight resistance in rice using genomic resources and functional analysis tools), financé par l'UE, était de découvrir les gènes responsables de la résistance aux maladies bactériennes du riz. Dans cet objectif, les chercheurs ont intégré des approches moléculaires, génomiques et génétiques dans les deux riz et X. oryzae. Le consortium a obtenu une nouvelle ressource cartographique qui a permis une détection haute résolution des loci à caractères quantitatifs dans les cultures naturellement résistantes. Ils ont observé que X.oryzae contenait des effecteurs de transcription de type activateur (TAL) qui activaient les gènes hôtes associés à une susceptibilité accentuée. À l'aide d'une souche X11-5A peu virulente, les chercheurs ont démontré que la livraison d'effecteurs TAL provoquait une augmentation substantielle de la virulence sur diverses variétés de riz. Ce système leur a permis de mieux étudier les interactions TAL-gène hôte et d'identifier de nouveaux loci impliqués dans la résistance à l'infection bactérienne. RXOMICS a également identifié un nouveau mécanisme de résistance du riz impliquant les effecteurs TAL. Un locus dominant unique, appelé Xo1(t), qui se situe sur le chromosome 4 du génome du riz, était responsable de cette résistance par rapport aux souches africaines de X. oryzae. Des efforts considérables ont également été réalisés pour concevoir des outils de diagnostic pour les pathogènes du riz. Les résultats du projet RXOMICS pourraient améliorer la sécurité alimentaire grâce au développement durable de cultures de riz résistantes aux bactéries.

Mots‑clés

Résistance du riz, Xanthomonas oryzae, bactériose vasculaire, effecteur TAL

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