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Elucidating mechanisms of dopaminergic neuronal degeneration using C. elegans and high-throughput genetic approaches

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Les neurones dopaminergiques dans la santé et la maladie

La maladie de Parkinson, qui se caractérise par une dégénération progressive des neurones dopaminergiques, touchent des millions de personnes. L'absence de traitements efficaces pousse les scientifiques à continuer la recherche pour identifier des stratégies thérapeutiques potentielles.

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Les neurones dopaminergiques, les cellules nerveuses du cerveau qui produisent la dopamine, sont impliqués dans d'importants processus biologiques comme le mouvement, la motivation et la connaissance. Leur dégénérescence conduit à un état pathologique appelé maladie de Parkinson. Malgré des recherches approfondies, la compréhension actuelle des mécanismes moléculaires régulant la mort des cellules neuronales est incomplète. Cela nuit au développement de stratégies thérapeutiques ou préventives pour la maladie de Parkinson. L'objectif du projet NEURODOPA DEGEN financé par l'UE était de comprendre les mécanismes moléculaires de la neuro-dégénérescence dopaminergique à l'aide d'un modèle Caenorhabditis elegans. Combiné à la méthodologie génétique avancée, le projet a permis deux progrès importants liés au développement et à la survie des neurones dopaminergiques. Un premier résultat important du projet fut une meilleure compréhension des mécanismes responsables des spécifications dopaminergiques dans C. elegans. Le projet a étudié les mécanismes régulateurs coordonnant l'expression des gènes des voies de dopamine. Un contrôle génétique a révélé les facteurs de transcription agissant de manière coopérative. Des études sur les neurones dopaminergiques dans le bulbe olfactif des souris ont suggéré la conservation phylogénétique des programmes régulateurs dopaminergiques. Les découvertes dans C. elegans peuvent être importantes pour le système des mammifères. Le second résultat important était l'identification d'un mutant dans lequel le développement normal des neurones dopaminergiques est suivi par une dégénération rapide et progressive. Une substitution d'un acide aminé simple dans un canal potentiel de récepteur passager C. elegans était responsable du phénotype de dégénération. Les résultats du projet ont révélé que tous les neurones dopaminergiques ne sont pas sensibles de la même manière à la dégénération. Cela est en lien avec la vulnérabilité sélective des neurones dopaminergiques dans la substance noire chez les patients souffrant de la maladie de Parkinson. En outre, une série de mutations «de suppression», protégeant partiellement ou totalement les neurones dopaminergiques d'un schéma de dégénération spécifique ont été identifiées. D'autres études sur ces mutants permettront de faire progresser les connaissances des mécanismes de gestion du calcium et de la neuro-protection dopaminergique en général.

Mots‑clés

Maladie de Parkinson, dégénération, neurones dopaminergiques, C. elegans, neuro-protection, développement de neurone dopamine

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