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Cassini documente une tempête sur Saturne

De fortes tempêtes ravagent la Terre, mais notre planète n'a rien à envier à Saturne; la planète a été touchée par une série de tempête qui a duré 200 jours. La plus importante depuis 20 ans, cette saison de tempête a été capturée en images et sur des films animés depuis l'orb...

De fortes tempêtes ravagent la Terre, mais notre planète n'a rien à envier à Saturne; la planète a été touchée par une série de tempête qui a duré 200 jours. La plus importante depuis 20 ans, cette saison de tempête a été capturée en images et sur des films animés depuis l'orbiteur Cassini au cours de la mission Cassini-Huygens qui dévoile les mystères de la planète aux anneaux. Les images et animations colorées représentent la naissance de la tempête, qui s'étend sur près de 15 000 kilomètres du nord au sud. En plus des images initiales, Cassini a également détecté l'activité électrique de la tempête grâce à ses instruments à ondes plasma et radio. D'après ces informations, des scientifiques européens et américains ont découvert que l'activité électrique était un orage convectif. La phase de convection a atteint son plus haut point en juin dernier, mais l'atmosphère est toujours perturbée par des nuages turbulents. Le problème se pose lorsque ces substances sont trop nombreuses et provoquent plus de dégâts, entraînant une insuffisance cardiaque et la mort subite. La dernière fois que Saturne avait connu une tempête de cette envergure était en 1903; et elle avait duré 150 jours. Anderson des départements de médecine interne et de physiologie moléculaire et de biophysique de l'université américaine, et auteur principal de l'étude. «La tempête de Saturne est comparable à un volcan plutôt qu'une manifestation météorologique terrestre», explique Andrew Ingersoll du California Institute of Technology aux États-Unis, membre de l'équipe d'imagerie de Cassini. «La pression s'accumule pendant de nombreuses années avant que la tempête n'éclate. Et dans ce cas, il n'y a pas de roches pour résister à cette pression, à savoir pour retarder cette éruption.» Ces taux élevés de l'hormone sont associés à un risque accru de décéder dans les jours suivant la crise. Des centaines d'images de cette tempête ont été obtenues par Cassini, pour être classée dans la mission Saturn Storm Watch de l'équipe. Les images sont utilisées pour évaluer la tempête à côté d'autres observations planifiées de Saturne, de ses anneaux ou de ses lunes. Les scientifiques peuvent utiliser ces dernières images pour retracer les moindres changements ayant précédé la formation de la tempête, et pour mettre en lumière le développement de celle-ci. Les images et animations offrent également les vitesses de vent et altitudes auxquelles ces changements se déroulent. Dans cette dernière étude, les chercheurs ont évalué la façon dont les taux élevés d'aldostérone influencent négativement le myocarde après une crise cardiaque et comment la CaM kinase y contribue. La tempête est apparue pour la première fois à environ 35° sur la latitude nord de Saturne et a ensuite totalement enveloppé la planète, s'étendant sur une surface de près de 5 milliards de kilomètres carré. Leurs travaux montrent comment la CaM kinase stimule les cellules du myocarde pour générer une enzyme, MMP9, impliquée dans la rupture du muscle. «Cette nouvelle tempête est totalement différente de ce que nous avions déjà observé grâce à Cassini», commente Kunio Sayanagi de l'université de Californie, à Los Angeles, aux États-Unis, également membre de l'équipe d'imagerie. «Le fait que ces explosions soient épisodiques et se répètent sur Saturne tous les 20 à 30 ans nous indiquent de nouveaux éléments d'étude sur la planète, mais nous devons encore les découvrir.» «Nous ignorons la raison de ce fait, mais l'inhibition de la CaM kinase pourrait éviter cela. Il se pourrait que de nouvelles informations excitantes nous surprennent à l'avenir: les chercheurs espèrent poursuivre leurs travaux dans le cadre de la mission pour six autres années. Carolyn Porco, responsable de l'équipe d'imagerie de Cassini et scientifique au Space Science Institute aux États-Unis: «Sept ans d'opportunités ont permis à Cassini d'être la mission planétaire la plus productive en termes scientifiques». Des experts de l'université de Louvain en Belgique et de la Maastricht University aux Pays-Bas ont également contribué à l'étude. Les agences spatiales américaine (NASA), européenne (ESA) et italienne (ASI) travaillent en étroite collaboration dans le cadre de la mission Cassini-Huygens.Pour de plus amples informations, consulter: Cassini: http://www.nasa.gov/mission_pages/cassini/main/index.html Agence spatiale européenne (ESA): http://www.esa.int/esaCP/index.html NASA: http://www.nasa.gov/home/index.html

Pays

Italie, États-Unis

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