Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS

Article Category

Contenu archivé le 2023-03-02

Article available in the following languages:

Annonce des prix d'excellence Marie Curie 2006

Les cinq lauréats des prix d'excellence Marie Curie 2006 ont été annoncés le 16 novembre lors d'une cérémonie organisée à Lausanne (Suisse). Ils ont chacun reçu une somme de 50 000 euros en récompense de leur travail exceptionnel dans les domaines scientifiques les plus divers...

Les cinq lauréats des prix d'excellence Marie Curie 2006 ont été annoncés le 16 novembre lors d'une cérémonie organisée à Lausanne (Suisse). Ils ont chacun reçu une somme de 50 000 euros en récompense de leur travail exceptionnel dans les domaines scientifiques les plus divers, dont les neurosciences cognitives, les nanotechnologies, la physique et la science atmosphérique. Créés en 2003, les prix viennent couronner les résultats de travaux menés, dans quelque domaine scientifique que ce soit, par des chercheurs ayant bénéficié de l'un des programmes de soutien européens. Dénommés "actions Marie Curie", ces programmes de soutien visent à élargir les perspectives de carrière des chercheurs et à promouvoir l'excellence dans la recherche européenne. «Les prix Marie Curie sont une façon pour nous de reconnaître l'excellence de la recherche menée en Europe», a déclaré le commissaire européen en charge de la science et de la recherche, Janez Potocnik. «Nous voulons encourager tous les chercheurs européens à exploiter leurs potentiels et mettre en avant les effets positifs de la mobilité - à l'intérieur de l'UE ou en-dehors - au service de la recherche». Lauréat, Michal Lavidor est l'un des nombreux chercheurs à avoir bénéficié des opportunités de mobilité offertes dans le cadre des bourses Marie Curie. Grâce à l'une de ces bourses, cette chercheuse israélienne a pu se rendre au Royaume-Uni pour y mener des travaux de recherche sur l'amélioration des capacités de lecture par la stimulation interhémisphérique du cerveau. Bien que n'étant pas «chercheuse dans l'âme» - elle a travaillé durant plusieurs années dans une société de consultance - Mme Lavidor a décidé de retourner à l'université, où elle a été fascinée par le comportement humain et, en particulier, la faculté de lecture de l'être humain - ce qui l'a amenée à ses travaux de recherche actuels. C'est le goût du défi qui a conduit Chris Ewels, autre lauréat de cette année, à s'engager dans une carrière scientifique. Pour M. Ewels, il n'est de plus beau métier que celui de chercheur: chaque jour comporte en effet son lot d'aventure pour qui explore l'inconnu. Après avoir sillonné l'Europe (Royaume-Uni, Italie, Suède, Allemagne) dans le cadre de ses travaux sur la modélisation informatique du dopage et des défauts des nanotubes de carbone et de graphite, M. Ewels occupe aujourd'hui un poste permanent au Centre national français de la recherche scientifique (CNRS) et affirme avoir pu réaliser ce parcours grâce au programme européen de formation et de mobilité des chercheurs et à une bourse Marie Curie. La mobilité a été déterminante dans la carrière du chercheur belge Nicolas Cerf. Après avoir travaillé en France durant deux ans, ses recherches sur l'information quantique et le calcul quantique l'ont emmené sous le soleil de la Californie. Il ne doute pas que ces deux expériences ont été le point de départ de collaborations internationales nombreuses et positives. Selon lui, l'Europe commence à mieux apprécier le travail de ses chercheurs, mais bien du chemin reste à parcourir avant d'atteindre le niveau de reconnaissance aux États-Unis. Il n'est pas difficile de trouver un travail en Europe, mais le problème majeur est de trouver un poste permanent, explique-t-il. Autres lauréats, Paola Borri (Italie) a été récompensée pour ses recherches sur les nanostructures des semi-conducteurs et leur réponse ultrarapide à la lumière laser, et Frank Keppler (Allemagne) pour sa découverte de gaz à l'état de traces des écosystèmes terrestres ayant un effet sur le climat. L'aide financière européenne en faveur de la mobilité des chercheurs va augmenter de façon substantielle au cours des prochaines années. Les actions Marie Curie seront financées à hauteur de 4 milliards d'euros au titre du septième programme-cadre (7e PC) - soit un budget en progression de 2,3 milliards d'euros par rapport au 6e PC.