Une exposition de longue durée à la pollution atmosphérique
Les connaissances sur les effets à long terme de la pollution atmosphérique sur la santé des citoyens européens se sont considérablement élargies grâce aux efforts du projet Escape. Les partenaires du projet mesurent actuellement les particules aériennes et les oxydes d'azote dans des régions spécifiques d'Europe. La composition chimique des particules choisies fait également l'objet d'analyses. Les chercheurs du projet Escape utilisent des informations de plus de 30 études de cohorte européennes et évaluent l'exposition à la pollution atmosphérique aux niveaux des pays, villes et même adresse personnelle. Des scientifiques ont développé des techniques permettant d'évaluer l'exposition des populations à long terme à la pollution atmosphérique et les appliquent à quatre catégories des études de cohorte existantes. La première catégorie concerne les effets négatifs de la pollution atmosphérique sur la grossesse et le développement de maladies telles que l'asthme chez les enfants. Le deuxième groupe étudie la relation entre l'exposition à long terme à la pollution atmosphérique et la fréquence des maladies respiratoires telles que les bronchites, les broncho-pneumopathies chroniques obstructives et l'asthme de l'adulte. La troisième catégorie fournit des données sur les effets à long terme de l'exposition à la pollution atmosphérique provoquant des inflammations et l'athérosclérose ainsi que des risques de maladies coronariennes sévères, et sur le développement de stratégies préventives. La dernière catégorie étudie les impacts de la pollution atmosphérique sur l'incidence du cancer et la mortalité. Les partenaires du projet ont aussi créé une base de données pour déterminer les effets sur la santé de la pollution atmosphérique à long terme auprès de la population européenne. Escape communique énormément avec des organisations de parties prenantes et des décideurs politiques pour faciliter le développement de nouvelles politiques ainsi que leur mise en œuvre. Les premiers bénéficiaires seront les Européens, car leur environnement et leur santé connaîtront des améliorations.
