La recherche sur les isoformes améliorerait le traitement contre le cancer
Les mammifères possèdent huit isoformes distinctes de phosphatidylinositol 3-kinases (PI3K), des familles d'enzymes impliquées dans les fonctions cellulaires telles que la croissance, la prolifération, la différenciation et la survie des cellules, ainsi que le trafic intracellulaire. L'un des isoformes principales de PI3K du cancer est p110a, car cette isoforme est extrêmement et fréquemment activé par la mutation. Le projet PI3K/oncogenesis («The role of p110alpha isoform of PI 3-kinase in oncogenesis and cellular senescence») est d'établir comment p110a joue cette fonction dans le but de mieux comprendre le rôle de cette isoforme dans le cancer humain. Les partenaires pensent que cela aiderait au développement de thérapies rationnelles pour le traitement de cancers dans lesquels PI3K est suractivée. Ils sont particulièrement disposés à déterminer si l'inhibition de multiples isoformes de PI3K est essentielle pour bloquer la prolifération cellulaire et la survie. Au cours des sept premiers mois, les chercheurs au Royaume-Uni ont découvert que la perte de fonction de p110a entraînait une forme particulière de sénescence cellulaire, dans laquelle les cellules diploïdes normales ne pouvaient plus se diviser. Les chercheurs espèrent désormais approfondir cette découverte en disséquant davantage les mécanismes de signalisation fondamentaux à ce processus.
