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Priorités de la présidence italienne du Conseil de l'Union européenne

Le ministre italien des Affaires étrangères a présenté les priorités de l'Italie pour sa présidence du Conseil de l'Union européenne (premier semestre 1996). En termes généraux, la présidence italienne a pour but d'"assurer la cohérence et la continuité de l'action de l'Europ...

Le ministre italien des Affaires étrangères a présenté les priorités de l'Italie pour sa présidence du Conseil de l'Union européenne (premier semestre 1996). En termes généraux, la présidence italienne a pour but d'"assurer la cohérence et la continuité de l'action de l'Europe, dans le respect de l'équilibre institutionnel, et de donner un nouvel élan aux idéaux européens en accordant une attention accrue aux problèmes ressentis avec le plus d'acuité par les opinions publiques". Il s'agit notamment de l'emploi, de la stabilité économique, de la sécurité intérieure et de la sécurité dans les relations internationales. Une attention particulière sera accordée à l'éducation et à la formation, 1996 étant l'Année européenne de l'éducation tout au long de la vie et la formation continue étant fondamentale pour la réalisation des objectifs du livre blanc de la Commission sur la croissance, la compétitivité et l'emploi. Dans le même contexte, un accent sera mis sur la promotion généralisée de la politique de l'égalité des chances dans les secteurs privé et public. En ce qui concerne la mise en place de grands réseaux d'infrastructure européens dans les secteurs des transports, des télécommunications et de l'énergie, la présidence italienne s'emploiera à obtenir l'approbation finale des orientations relatives aux réseaux transeuropéens et à identifier des projets d'intérêt commun en vue de leur financement par le budget communautaire. Des débats auront également lieu autour des décisions qui doivent être prises par le Conseil pour adopter le complément du programme-cadre de RDT. A cet égard, les propositions de la Commission visant à concentrer les ressources supplémentaires sur un nombre limité d'objectifs stratégiques (aéronautique, voiture propre, logiciel éducatif multimédia, transport multimodal, technologies respectueuses de l'environnement) bénéficieront du soutien sans réserve de la présidence. Une préoccupation majeure de la présidence sera la libéralisation de secteurs clés comme les télécommunications et l'énergie, dans le respect de la nécessité de garantir un service universel à des prix abordables. Elle fera également avancer le processus législatif visant à compléter les règles communautaires dans les domaines où le principe de la reconnaissance mutuelle des dispositions nationales s'est révélé inefficace ou a laissé des vides. De même, la priorité sera accordée à la consolidation et à la simplification de la législation existante en vue de supprimer les charges inutiles qui pèsent sur les entreprises. Dans le domaine de l'environnement, la présidence italienne attache une importance particulière à l'ouverture du débat sur la révision du cinquième plan d'action pour l'environnement et aux propositions sur la gestion intégrée des eaux et sur la lutte contre la pollution provenant des véhicules à moteur qui doivent être présentés par la Commission. En ce qui concerne le renforcement d'une "Europe du citoyen", la présidence s'efforcera de promouvoir une action plus résolue et plus visible dans les secteurs qui peuvent contribuer au renforcement des valeurs communautaires, tels que la culture, la jeunesse, l'éducation, le tourisme et la santé. Finalement, la présidence italienne mettra un accent particulier sur le renforcement de la dimension extérieure de l'Union et sur les efforts visant à garantir la reconnaissance de l'Union comme acteur de tout premier plan dans les relations internationales. Elle jouera également un rôle actif dans la préparation de la prochaine conférence intergouvernementale.

Pays

Italie