Renforcer les réseaux africains de recherche en aquaculture
Malgré une nature généreuse, l'Afrique subsaharienne pâtit d'un manque de ressources techniques et scientifiques qui contribue au déclin de son économie et des conditions de vie de ses habitants. On retrouve ce phénomène en aquaculture. Le projet financé par l'UE SARNISSA («Sustainable aquaculture research networks in sub Saharan Africa») voulait créer un réseau durable de recherche en aquaculture entre l'Afrique et l'Europe. Le consortium était constitué de manière équilibrée d'experts et de professionnels de diverses disciplines, venant d'Afrique, d'Amérique, d'Asie et d'Europe. Les partenaires du projet SARNISSA ont identifié les individus clés qui contribuent au développement de la production et de la recherche en aquaculture dans leurs domaines respectifs. Ils ont ensuite travaillé ensemble pour les aider à intensifier leurs activités commerciales et de recherche. L'équipe de SARNISSA a également déterminé quelles personnes devraient travailler ensemble pour que la collaboration soit mutuellement bénéfique. Plusieurs ateliers et programmes de formation ont été organisés pendant toute la durée du projet afin de faire connaître ce réseau aquacole en plein essor auprès d'un public plus vaste. À son terme, SARNISSA comptait plus de 2000 membres et 35 études de cas. Son site web est un véritable référentiel unique et complet d'informations, de publications et de listes de contacts, accessibles à toutes les parties intéressées. Les coordinateurs pensent déjà à l'avenir et étudient différents projets et structures organisationnels potentiels. En trois ans et demi d'activité, le projet est devenu un réseau majeur, rassemblant des milliers de personnes de diverses disciplines du secteur dynamique de l'aquaculture africaine.