Des scientifiques utilisent l’inule visqueuse, une plante silvestre qui pousse dans la Méditerranée, pour obtenir des médicaments anti-cancérigènes
Un groupe de scientifiques de l’Université de Grenade [ http://www.ugr.es ], appartenant au département de Chimie Organique [ http://www.ugr.es/~qorgani/ ] et à l’Institut de Biotechnologie, ont découvert que la plante appelée , connue vulgairement comme inule visqueuse, peut servir pour obtenir des inhibiteurs de la vasodilatation neurogénique, ce qui pourrait bien être considéré comme un grand pas dans le traitement contre la migraine et le cancer. La recherche a été réalisée, sous la direction des professeurs et , et par la chercheuse , professeure assistante de l’Université Nationale de Tucumán (Argentine) et chercheuse à l’Université de Grenade [ http://www.ugr.es ], grâce à un projet financé par l’Union Européenne à travers le Programme Alban et le Ministère des Sciences et de Technologie d’Espagne. Julieta Verónica a utilisé l’inule visqueuse, une plante très abondante dans tout l’arc méditerranéen, pour mettre à point une méthode d’extraction et de purification d’un produit naturel connu sous le nom d’acide ilicique. Cet acide a été utilisé comme matériel de départ pour développer une méthode de synthèse chimique efficace et d’utilité industrielle pour les médicaments actifs &-eudesmol (agent contre la migraine) et beta-eudesmol, qui inhibe “in vivo” sélectivement la prolifération des cellules endothéliales en constituant un prometteur antiangiogénique. Les chercheurs grenadins ont fait, aussi, une autre grande découverte : ils ont employé le composant germacrone, qui est obtenu d’une plante appelée qui pousse dans les Andes boliviennes, dans une synthèse chimique nouvelle de l’anti-tumoral béta-élémène. Ce produit naturel sert pour inhiber sélectivement les cellules endothéliales cérébrovasculaires et a donné de bons résultats comme agent anti-cancérigène pour les tumeurs de cerveau et de métastase dans le cerveau du cancer de poumon en freinant sa croissance. En plus, il a été démontré qu’il induit à l’apoptose et provoque la récession de la différentiation cellulaire et l’inhibition de métastase néoplastique, et peut être utilisé en chimiothérapie des néoplasmes dans le poumon, le côlon, l’estomac, le cerveau, etc. Il existe différentes formulations brevetées pour son seul usage ou accompagnées d’autres agents tumoraux comme le taxol, 5-FU ou dérivés du cis-platine.
Mots‑clés
médicaments anti-cancérigènes
Pays
Espagne