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Contenu archivé le 2023-03-23

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Élucider le mystère des allergies alimentaires pour soulager des millions de personnes

Des chercheurs financés par l'UE comprennent mieux pourquoi certains bébés présentent très tôt un eczéma atopique.

Une étude soutenue par deux projets financés par l'UE a découvert deux facteurs clés qui augmentent le risque de dermatite atopique (ou dermite du nourrisson) chez les bébés. Il s'agit d'une prédisposition de la mère envers certaines réactions d'allergie (état d'atopie) et une proportion élevée de graisse corporelle chez le nouveau-né. La dermatite atopique (ou eczéma atopique) est une inflammation cutanée qui se traduit par des démangeaisons et une peau rouge, enflée et craquelée. Beaucoup de personnes atteintes développent plus tard le rhume des foins ou de l'asthme. Les chercheurs espèrent qu'une détection précoce des personnes à risque pourrait accélérer la mise en place de mesures préventives. Les résultats de l'étude ont récemment été publiés dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology. Les chercheurs étaient soutenus par les projets ODIN (Food-based solutions for Optimal vitamin D Nutrition and health through the life cycle) et IFAAM (Integrated Approaches to Food Allergen and Allergy Risk Management). Depuis 2013, ces deux projets financés par l'UE ont cherché à développer les connaissances scientifiques reliant la nutrition et la santé. Le projet IFAAM s'est attaché à concevoir de nouveaux outils et approches factuelles afin de mieux gérer les allergènes alimentaires, à réaliser des plans efficaces de gestion des allergies alimentaires, et à proposer des avis diététiques. Il ciblait une meilleure compréhension des facteurs de risque chez les enfants et les nouveau-nés. Les chercheurs ont commencé par analyser et comparer des données sur les réactions allergiques à divers ingrédients comme la poudre de lait et la poudre de blanc d'œuf, ainsi que les farines de noix, de noisette et de cacahuète. Ils ont ainsi pu déterminer les principaux facteurs de risque possibles. Les chercheurs comptent ensuite proposer un processus standardisé de gestion pour aider les entreprises impliquées dans la fabrication d'aliments à s'assurer que leurs produits contiennent aussi peu d'allergènes que possible. Les résultats aideront aussi les décideurs politiques à rédiger des réglementations européennes efficaces en matière de sécurité des aliments, afin de réduire les risques pour les consommateurs, ce qui renforcera la compétitivité du secteur alimentaire européen. Le projet mettra en ligne le système informatisé «Allerg-e-lab» afin d'exploiter pleinement toutes les données en partageant les résultats des recherches, les données et les évaluations des risques validées en clinique. De son côté, le projet ODIN travaillait à une stratégie sûre et efficace de santé publique pour prévenir la carence en vitamine D. Les personnes à risque ont généralement peu accès à la lumière du soleil, sont allergiques au lait ou suivent un régime végétarien très strict. Le projet organisera quatre essais cliniques randomisés sur des femmes enceintes, des enfants, des adolescents et des groupes d'immigrants, pour évaluer les niveaux de carence et les besoins. Il travaillera aussi à des solutions alimentaires innovantes pour augmenter la présence de vitamine D dans la chaîne d'approvisionnement en aliments, par la bio-fortification de la viande, du poisson, des œufs, du fromage, des champignons et de la levure de bière. Enfin, il testera l'efficacité et la sûreté de ces nouveaux aliments, pour s'assurer qu'ils répondent aux normes les plus strictes de l'UE. IFAAM et ODIN sont prévus pour s'achever en 2017. Pour plus d'informations, veuillez consulter: ODIN https://arquivo.pt/wayback/20160421110252/http://www.odin-vitd.eu/ IFAAM http://www.inflammation-repair.manchester.ac.uk/ifaam

Pays

Irlande, Royaume-Uni