Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary

Article Category

Contenu archivé le 2023-04-26

Article available in the following languages:

FR

Des combinaisons de gènes en rapport avec l’ostéoporose de la hanche chez les femmes post-ménopausées ont été identifiées pour la première fois

Des scientifiques de l’UGR déterminent que les femmes atteintes de cette maladie présentent, en moyenne, deux ans de moins de vie fertile que les patientes saines

Les femmes atteintes d’ostéoporose présentent, en moyenne, deux ans de moins de vie fertile que les patientes saines, d’après une étude réalisée à l’Université de Grenade. De plus, même s’il est nécessaire d’approfondir dans cette ligne de recherche, les scientifiques ont trouvé, au moins, trois marqueurs génétiques en rapport avec l’ostéoporose de la hanche chez les femmes post-ménopausées. L’ostéoporose de la hanche est une maladie qui prédispose à la fracture, une situation très handicapante pour la patiente, et qui présente un fort impact sanitaire. Cette recherche de l’UGR prétend connaître les facteurs qui prédisposent au développement de la maladie, étant donné l’importance de la génétique, vu que 80% de la formation de l’os est déterminée génétiquement. Pour mener à bien ce travail, ses auteurs ont réalisé une étude multicentrique, avec cinq cliniques espagnoles, des femmes post-ménopausées se présentant aux consultations gynécologiques, regroupant ainsi 2000 patientes dont on a établi un dossier clinique détaillé, et cherchant différents facteurs à risque connus pour l’ostéoporose de la hanche, ainsi que d’autres moins étudiés, comme la diète méditerranéenne. Toutes ont fait l’objet d’une analyse du sang pour la détermination des facteurs génétiques, et d’une densitométrie afin d’étudier la densité minérale osseuse de la colonne et de la hanche. Une maladie complexe et multifactorielle Cette recherche a été menée à bien par M. Jesús Carlos Presa Lorite, du Département d’Obstétrique et de Gynécologie de l’Université de Grenade, et dirigée par les professeurs Nicolas Mendoza Ladrón de Guevara, Ángel Alejandro Santalla Hernández et Alberto Salamanca Ballesteros. Les scientifiques prétendent avancer dans la connaissance d’une maladie complexe et multifactorielle, l’ostéoporose, en recherchant l’influence de la génétique dans le développement de cette maladie et en approfondissant dans la connaissance des gènes les plus déterminants. Les résultats de ce travail montrent que certaines combinaisons de gènes peuvent favoriser l’ostéoporose de la hanche, encore faut-il l’interpréter avec prudence, signalent les chercheurs. « Il se peut que dans un avenir relativement proche on puisse réaliser une étude génétique aux patientes dans les cabinets médicaux qui leur indique la possibilité de souffrir une fracture de la hanche et de se soumettre à un traitement », souligne M. Presa Lorite. Référence bibliographique Risk factors associated with osteoporosis in Spanish postmenopausal women : the benefit of Mediterranean and Atlantic diets. Santalla A, Mendoza N, Vázquez F, Martínez-Astorquiza T, Quereda F, Sánchez Borrego R, Morón F, González A, Presa J. Climateric, May 2008. Volume 11 supplement 2; 258. Contact: Jesús Carlos Presa Lorite. Département d’Obstétrique et de Gynécologie de l’Université de Grenade. Portable : +34 655 764 234 ; courriel : jpresalorite@hotmail.com

Pays

Espagne