La Direction générale de la recherche recueille vos avis
La Direction générale de la recherche fait à présent activement appel à l'opinion de la communauté scientifique quant à l'idée d'un "espace européen de la recherche" présentée par le Commissaire à la recherche, Philippe Busquin. Au début de cette année (voir Cordis Nouvelles, RCN 14195), la Commission européenne a adopté le communiqué du Commissaire Busquin en faveur d'une revitalisation de la stratégie de recherche en Europe. Le Commissaire avait alors mis l'accent sur son désir de recevoir des échos sur ses plans de la part de la communauté scientifique ainsi que du public en général. La Commission a à présent rassemblé une série de questions, disponibles sur le Web à l'adresse suivante: URL: http://europa.eu.int/comm/research/area/questions_en.html(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre) La Commission souhaiterait tout particulièrement obtenir des réponses aux questions suivantes: - Dans son communiqué, M. Busquin affirme que les efforts publics de recherche nationaux sont trop compartimentés entre Etats membres, qu'ils manquent de cohérence et d'intégration. Est-ce vrai? Avez-vous une expérience personnelle d'une telle compartimentation? Croyez-vous que le moment soit venu pour l'Europe de mettre en oeuvre une authentique politique européenne de recherche? - Pourquoi les sociétés européennes consacrent-elles beaucoup moins à la recherche et au développement que les sociétés américaines? Que peuvent faire les pouvoirs publics pour stimuler les investissements privés dans la recherche et le développement? - Le communiqué portant sur l'espace européen de la recherche met l'accent sur le manque de mobilité des chercheurs en Europe. Avez-vous rencontré des problèmes pour vous installer dans un autre pays en tant que chercheur? Quels sont les principaux obstacles à la mobilité des chercheurs? - Comment peut-on mesurer le succès en matière de recherche et de développement? Quels sont les indices d'une politique de recherche et de développement efficace? - L'argent public consacré à la recherche et au développement doit-il être consacré davantage à des secteurs qui ne seront pas couverts par le secteur privé, comme par exemple la recherche fondamentale, ou ces investissements doivent-ils plutôt viser l'obtention de résultats concrets?