Les universités pourraient réduire leur consommation d'énergie de 40 pour cent, affirme un projet de l'UE
Une étude financée par la sous-section COPERNICUS du programme de coopération internationale du Cinquième programme-cadre a montré que les universités pourraient faire baisser leur consommation d'énergie de 40 pour cent. Le projet, auquel participent 28 universités de neuf pays européens ainsi qu'Israël, a été lancé en 2000 par le BEO (Biologie, Energie, Ökologie) du centre de recherche allemand Jülich. L'étude arrive à la conclusion qu'en Europe les universités sont des acteurs clés pour la promotion d'une utilisation rationnelle de l'énergie. Le projet a démontré qu'elles pourraient réduire leurs dépenses énergétiques d'environ cent millions d'euros par an si elles adoptaient des mesures d'économie d'énergie. A partir de plus de 40 études de cas où les économies annuelles se monteraient à 1,4 million d'euros par institut, l'étude évalue les économies potentielles à près de 40 pour cent. En outre, les universités qui sont fréquentées en Europe par environ 17 millions d'étudiants doivent être perçues comme d'importants multiplicateurs sociaux dans les efforts entrepris pour promouvoir une utilisation de l'énergie compatible avec le développement durable, affirment les participants au projet. Cela est particulièrement vrai dans deux domaines dans lesquels les universités européennes peuvent jouer un grand rôle: la promotion de l'utilisation rationnelle de l'énergie et l'usage d'appareils électriques et électroniques respectueux de l'environnement ainsi que le recours aux énergies renouvelables.