De plus en plus d'Européens parmi les six pour cent d'internautes dans le monde
Selon une enquête récente, les nombreuses personnes de pays développés qui ne sont pas connectées à Internet ne le sont pas tout simplement parce qu'elles n'en voient pas l'intérêt et n'en ressentent pas la nécessité. Dans le cadre de cette enquête, le groupe de recherche Ipsos-Reid a réalisé dans 30 pays, y compris des pays européens, des interviews de personnes déclarant qu'elles n'ont aucune intention de se connecter. Les motifs de non-connexion avancés par les personnes interrogées sont: l'absence de nécessité (40 pour cent), le fait de ne pas avoir d'ordinateur (33 pour cent), l'absence d'intérêt (25 pour cent), le fait de ne pas savoir comment utiliser Internet (16 pour cent), le coût (12 pour cent) et le manque de temps (10 pour cent). Un renversement de ces tendances pourrait prendre un certain temps, selon un représentant d'Ipsos-Reid. "Un jour, ceux qui grandissent dans le monde de l'Internet représenteront la majeure partie de la population et les non-usagers se feront rares", déclare Brian Cruickshank, premier vice-président de la société. Brian Cruickshank est toutefois optimiste quant à l'évolution en Europe. "La prochaine vague viendra de marchés où Internet est déjà bien implanté, particulièrement dans les pays d'Europe occidentale dont le haut potentiel créera des surprises car leurs structures sociales et leurs infrastructures de communications présentent peu d'obstacles: pour que davantage de personnes se mettent en ligne, ce n'est qu'une simple question de temps. Les citoyens européens représentent déjà une part plus importante des internautes mondiaux." Alors qu'un quart seulement des personnes interrogées des marchés non-développés, comme l'Inde et l'Afrique du Sud, disposent d'un accès à Internet, les chiffres des marchés développés, tels la Suède, les Pays-Bas, les Etats-Unis et le Canada, révèlent qu'environ un tiers de ceux qui pourraient utiliser Internet choisissent de ne pas le faire.