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Contenu archivé le 2024-06-18

DEEP BRAIN TISSUE IMAGING OF GLUTAMATE NMDAR

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Améliorer la résolution de l'imagerie cérébrale

Aujourd'hui, la caractérisation des processus biologiques nécessite une étude à l'échelle moléculaire. Dès lors, des techniques d'imagerie sensibles sont nécessaires. Pour ce faire, une équipe européenne a utilisé des nanoparticules sous forme de sondes d'imagerie destinées aux récepteurs du cerveau.

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Dans le système nerveux, les neurones communiquent entre eux ou avec d'autres types de cellules grâce à des structures spécialisées: les synapses. Dans les synapses, les signaux électriques sont transformés en signaux chimiques par l'action des neurotransmetteurs et de leurs récepteurs. Des éléments récents montrent que les récepteurs des neurotransmetteurs sont répartis dans les synapses et en dehors, modifiant ainsi considérablement notre approche de la transmission et de l'adaptation synaptique. L'objectif principal du projet DEEPNMDAR (Deep brain tissue imaging of glutamate NMDAR) visait à étudier la diffusion superficielle du récepteur du glutamate N-méthyl-D-aspartate (NMDAR). Les chercheurs ont voulu analyser NMDAR dans des tranches intactes de l'hippocampe au sein de leur environnement originel. À cette fin, ils ont exprimé un NMDAR de synthèse dans l'hippocampe de rats. Pour éliminer l'important bruit de fond associé à l'imagerie monocellulaire, ils ont utilisé des nanoparticules comme sondes d'imagerie. Plusieurs types de nanoparticules ont été synthétisés sous forme de points quantiques et de nanotubes. Ils ont fait l'objet de modifications chimiques afin de pouvoir réagir en présence de certaines molécules spécifiques dans les cellules cérébrales. Les éléments ont pris toutes les mesures nécessaires pour éviter la toxicité cellulaire. En fin de compte, ils ont sélectionné les nanoparticules présentant de bonnes propriétés optiques et optimisé les conditions nécessaires au suivi d'un récepteur spécifique dans les tranches cérébrales. L'étape suivante du projet a consisté à tester in vivo ces nanosondes sur des animaux de laboratoire. Plus particulièrement, les chercheurs ont pu isoler des nanotubes de carbone spécifiques dans les tranches cérébrales, ce qui a permis la caractérisation complète de l'espace extracellulaire du cerveau. Globalement, les travaux réalisés dans le cadre du projet DEEPNMDAR ont démontré le potentiel des nanosondes pour l'imagerie du cerveau avec une résolution sans précédent. Les données obtenues de cette technique sensible contribueront à expliquer de nombreux procédés encore méconnus.

Mots‑clés

Imagerie, nanoparticules, système nerveux, neurone, NMDAR, hippocampe, point quantique, nanotube, nanosonde

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