Accord Italie-Allemagne concernant le programme Galileo
L'Italie et l'Allemagne sont parvenues à un accord sur leurs contributions respectives au programme Galileo. S'il est agréé par les autres pays participants, cet accord ouvrira la voie au lancement officiel des activités de la coentreprise Galileo. Cet accord a été conclu au niveau gouvernemental et stipule que l'Italie sera responsable de l'aspect ingénierie du programme, tandis que l'Allemagne en gèrera l'aspect spatial. En outre, l'Allemagne hébergera le site de la coentreprise, où 30 satellites seront construits. Les discussions sur les contributions au programme Galileo ont, pour la première fois, conduit des pays européens à être en désaccord au motif qu'ils veulent contribuer davantage à une activité. Cela s'explique par le fait que les contributions nationales se traduiront par des marchés pour les entreprises du pays concerné. "Il faut maintenant nous assurer que l'accord [entre l'Italie et l'Allemagne] est conforme au cadre global de l'ESA [Agence spatiale européenne] et qu'il n'entraîne aucune implications pour les autres pays. N'oublions pas que l'ESA est une organisation composée des 15 Etats membres", a déclaré un porte-parole de l'ESA à CORDIS Nouvelles. La Commission européenne s'est félicitée de cet accord en le qualifiant d'"encourageant", bien qu'un porte-parole ait précisé à CORDIS Nouvelles que la Commission attend d'en connaître les détails et que l'affaire ne serait pas considérée comme close tant qu'un accord formel ne serait pas finalisé. Pour le moment, la Commission attend les résultats d'une réunion de l'ESA qui doit avoir lieu en avril. Il avait été annoncé à l'origine que le siège de la nouvelle coentreprise serait basé à Ottobrunn mais, d'après la presse allemande, aucune décision finale n'a encore été prise à ce sujet. Par ailleurs, la Chine a manifesté son souhait d'être impliquée dans le programme. Une décision finale en cette matière est du ressort de la Commission européenne, mais le porte-parole de l'ESA a souligné toutefois que "Galileo est censé avoir une portée mondiale. Quand il sera opérationnel, il fonctionnera de l'autre côté du monde." D'autres pays tiers auraient également manifesté leur intérêt pour une participation au programme.
Pays
Allemagne