Une MPE irlandaise relaie les demandes daugmentation des fonds destinés à la recherche
La MPE irlandaise Avril Doyle a évoqué trois faiblesses affectant la recherche en Europe et a réclamé une augmentation du budget. Financement insuffisant, environnement qui ne stimule pas la recherche et nexploite pas les résultats, nature fragmentée des activités et des ressources, tels sont les points faibles qui affectent le potentiel de recherche de lEurope, selon Mme Doyle. "Si nous adoptons une approche coordonnée impliquant les entreprises, les universités et les instances gouvernementales, nous parviendrons à combler quelque peu le fossé en matière dinnovation qui sépare l'Europe des Etats-Unis et à nous rapprocher de notre objectif, à savoir allouer trois pour cent du PIB à la recherche. Etant donné que plus de 90 pour cent des entreprises sont des petites et moyennes entreprises (PME), toute politique de recherche et dinnovation future doit mettre particulièrement laccent sur ce secteur", a déclaré Mme Doyle. Mme Doyle a également signalé que si lEurope ne consentait pas à accroître ses investissements dans la recherche dès maintenant, les conséquences se feraient sentir plus tard sur l'ensemble du continent. "Le financement de la recherche et du développement est absolument indispensable et doit être revu considérablement à la hausse dans le cadre du Septième programme-cadre (7e PC) de recherche", a-t-elle déclaré. Et dajouter: "Alors que la recherche fondamentale est essentielle, nous devons également encourager et faciliter la recherche et le développement au sein des entreprises européennes, ainsi que promouvoir linnovation. Laccessibilité, la simplicité et la transparence doivent être les pierres de touche du programme. Si nous naugmentons pas le budget [consacré à la recherche] [...] nous en paierons certainement le prix plus tard en termes de perte de compétitivité, sans compter le départ de nos meilleurs chercheurs pour les Etats-Unis"