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Le projet NEMSIC de l'UE souhaite améliorer la technologie des capteurs

Les Européens ont réalisé de grands progrès en matière de recherche sur l'environnement et les biocapteurs, mais un groupe de scientifiques va encore plus loin. Dans le cadre du projet NEMSIC (Nano-electro-mechanical-system-integrated-circuits), financé par l'UE et d'une durée...

Les Européens ont réalisé de grands progrès en matière de recherche sur l'environnement et les biocapteurs, mais un groupe de scientifiques va encore plus loin. Dans le cadre du projet NEMSIC (Nano-electro-mechanical-system-integrated-circuits), financé par l'UE et d'une durée de trois ans, ces scientifiques souhaitent réaliser le plus petit capteur sur silicium, permettant d'obtenir de meilleures performances tout en réduisant au maximum la consommation énergétique. Selon les chercheurs, il trouvera des applications dans les domaines des biocapteurs et de la surveillance de l'environnement. Le professeur Hiroshi Mizuta de la School of Electronics and Computer Science (ECS) de l'université de Southampton (Royaume-Uni), qui participe au projet, déclare que NEMSIC vise à mettre au point et à commercialiser le plus petit capteur au monde. Outre son hypersensibilité, ce capteur présente l'avantage d'une très faible consommation énergétique. Son succès devrait être assuré par l'intégration de transistors SET (à un seul électron) et de nanosystèmes électromécaniques (NEMS) sur une plateforme technologique de silicium commune. Selon le professeur Mizuta, tous les yeux sont tournés sur le problème de consommation énergétique, étant donné qu'un appareil sous tension utilise de l'énergie, qu'il fonctionne ou non. «L'association des transistors SET à la technologie NEM réduit systématiquement la consommation, que le capteur soit activé ou désactivé», explique le professeur Mizuta. La capacité de passer en mode «veille» lorsqu'il est éteint, grâce au commutateur NEM, conduira à une consommation en mode «d'attente», proche de zéro, ajoute-t-il. Dans le cadre du projet, le professeur Mizuta et son équipe vont également mettre au point le transistor SET avec un nanopont suspendu en silicium, capable de détecter des molécules chimiques et biologiques. «C'est la première fois que l'on associe ces deux nanotechnologies pour réaliser un capteur intelligent», constate le professeur Mizuta. L'équipe de recherche devra réaliser les capteurs à l'échelle nanométrique, afin qu'ils soient «capables de détecter électriquement le transfert d'une seule charge et/ou le changement de masse causé par une faible quantité de molécules chimiques ou biologiques», souligne le professeur Mizuta. Elle utilisera pour cela une nouvelle machine de lithographie par faisceau d'électrons, installée dans le bâtiment Mountbatten de l'ECS à l'université de Southampton. Selon les scientifiques de l'ECS, la technologie CMOS est à la fois trop classique et trop restrictive en matière de capteurs, ce qui les a mené à rechercher une autre approche. Le consortium NEMSIC est composé de chercheurs originaires de Belgique, de France, des Pays-Bas, de Roumanie, du Royaume-Uni et de Suisse. Le coordinateur du projet est le professeur Adrian Ionescu, de l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse). Le projet NEMSIC est financé dans le cadre du domaine thématique «Technologies de l'information et des communications» du septième programme-cadre (7e PC).

Pays

Royaume-Uni