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À la recherche de nouvelles planètes: lancement du projet ROPACS financé par l'UE

Dans le cadre du projet ROPACS (Rocky planets around cool stars), financé par l'UE, des chercheurs européens se sont mis à la recherche de planètes semblables à la nôtre qui orbiteraient autour d'étoiles plus froides. Ce projet est un réseau de formation Marie Curie, financé à...

Dans le cadre du projet ROPACS (Rocky planets around cool stars), financé par l'UE, des chercheurs européens se sont mis à la recherche de planètes semblables à la nôtre qui orbiteraient autour d'étoiles plus froides. Ce projet est un réseau de formation Marie Curie, financé à hauteur de 3,2 millions d'euros au titre du septième programme-cadre (7e PC). L'équipe internationale de chercheurs espère découvrir des planètes en orbite autour d'autres étoiles disposant des conditions nécessaires au développement de toute forme de vie, et également mieux comprendre les origines de la vie dans l'univers. Le développement de la vie sur une planète dépend de la constitution rocheuse ou gazeuse de cette dernière, et également de sa position par rapport à une étoile, de manière à ce que l'eau sous forme liquide puisse couler à sa surface. ROPACS est coordonné par le Dr David Pinfield de l'université de Hertfordshire, au Royaume-Uni; il constitue un réseau de chercheurs originaires d'Allemagne, d'Espagne, du Royaume-Uni et d'Ukraine. Ces derniers utilisent le UK Infrared Telescope (télescope infrarouge britannique) pour identifier les planètes rocheuses se trouvant à proximité d'étoiles froides et déterminer si elles rassemblent les conditions nécessaires au développement de toute forme de vie. Les scientifiques mèneront une «étude sur le transit» en vue d'observer les planètes plus petites voisines des étoiles naines de type M, de masse relativement basse. Leur étude sur le transit à grande échelle (WTS), réalisée grâce à une caméra à champ large (WFCAM pour wide-field camera) capturera l'équivalent de 200 nuits d'images infrarouges du ciel, surveillant les infimes modifications en matière de luminosité des planètes distantes lors de leur passage devant leur étoile-hôte. «Dans le passé, les études étaient menées à l'aide de télescopes optiques, car le Soleil et les étoiles de type solaire sont plus lumineux dans la gamme optique», explique le Dr Pinfield. «Si l'on veut observer des planètes plus froides, il est préférable d'utiliser la gamme infrarouge plutôt que la gamme optique, car c'est à ce moment-là que les astres plus froids émettent leurs radiations. Alors qu'elles orbitent autour d'étoiles plus froides, les planètes passent devant ces dernières et sont alors moins lumineuses.» Les chercheurs pensent que cette étude sur le transit pourrait leur permettre de découvrir les planètes disposant des conditions favorables à la vie près des naines M de faible masse. Heureusement, cette technique leur permet de mener cette étude aussi bien dans de bonnes que de mauvaises conditions météorologiques. Ils mèneront également des études de suivi afin de caractériser la masse, le rayon, la densité et les atmosphères de ces planètes en transit. «Nous souhaitons observer des planètes voisines d'étoiles froides pour confirmer que ces planètes sont plus petites que des étoiles 'solaires'», explique le Dr Pinfield. «Il est dont plus facile de détecter des planètes de plus petites tailles en orbite en utilisant la méthode de transit.» Les études antérieures sur le transit ont révélé certaines planètes de la taille de Jupiter; les planètes qui orbitent autour d'étoiles plus froides sont environ 10 fois plus petites. Les partenaires espèrent que leurs résultats auront un impact positif sur notre compréhension de la diversité des planètes habitables, et que ces découvertes importantes inspireront le public et les étudiants tout au long de leur parcours universitaire. L'un des objectifs du projet est de développer une technologie spatiale dans le but d'étudier les exoplanètes (ou planètes extrasolaires). Le réseau de formation soutiendra 11 doctorants et 4 post-doctorants qui travailleront entre plusieurs institutions (les étudiants ne doivent pas travailler dans leur pays d'origine), ainsi qu'avec leur partenaire commercial, la compagnie d'ingénierie spatiale EADS Astrium, afin de détecter et de caractériser les nouvelles planètes et de travailler sur de futures technologies spatiales. Au cours de cette formation, ces jeunes chercheurs toucheront à l'astronomie, à l'informatique, aux techniques mathématiques ainsi qu'aux algorithmes spécialisés, à la spectroscopie et aux projets d'ingénierie. «Étudier les diverses variétés de systèmes planétaires qui existent autour d'autres étoiles nous permet de mieux comprendre notre place dans l'univers et nous permettra de connaître l'étendue des habitats favorables à la vie dans le reste de l'univers», fait remarquer le Dr Pinfield. La réunion de coup d'envoi du projet est prévue pour les 28 et 29 janvier. L'inspiration à la base du projet est tout simplement la découverte. «Pour moi, découvrir des choses dont nous ignorions l'existence a toujours été passionnant», conclut le Dr Pinfield. «L'idée de découvrir ces petites planètes et de se rapprocher de l'objectif de découvrir d'autres planètes terrestres qui pourraient également abriter d'autres formes de vies dans l'univers est effectivement une expérience captivante.»

Pays

Allemagne, Espagne, Ukraine, Royaume-Uni

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