European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS

Article Category

Actualités
Contenu archivé le 2023-03-09

Article available in the following languages:

Des chercheurs révèlent les pathogènes du gène végétal

Une équipe de chercheurs financée par l'UE, conduite par le laboratoire de Sainsbury, le Norwich Research Park au Royaume-Uni, a découvert le responsable du mildiou de la pomme de terre et des tomates ainsi que des crucifères et autres plantes de culture. Présentée dans la rev...

Une équipe de chercheurs financée par l'UE, conduite par le laboratoire de Sainsbury, le Norwich Research Park au Royaume-Uni, a découvert le responsable du mildiou de la pomme de terre et des tomates ainsi que des crucifères et autres plantes de culture. Présentée dans la revue Science, l'étude était partiellement financée par le projet AVRBLB2-CPT («Manipulation of host target by the AvrBlb2 effector of the late blight pathogen Phytophthora infestans»), qui a reçu une subvention Marie Curie intra-européenne d'une valeur de 171 740 euros au titre du septième programme-cadre (7e PC). L'équipe met l'accent sur le champignon parasite de l'eau et les moisissures de l'eau qui provoquent des maladies des plantes et des cultures. «Nous étudions le pathogène du mildiou depuis un certain temps», explique le professeur Sophien Kamoun, chef du laboratoire de Sainsbury du Norwich Research Park. «Dans une recherche distincte, nous mettons à l'essai des gènes végétaux qui transportent la résistance au mildiou, alors que dans cette étude, nous avons découvert de nouveaux indices quant à l'évolution du pathogène et aux gènes sur lesquels nous devons nous pencher pour résoudre le problème.» Dans leurs recherches, les scientifiques ont comparé le génome du pathogène du mildiou de la pomme de terre aux génomes de quatre espèces similaires qui infectent plusieurs plantes, dont la belle de nuit décorative et l'ipomée de Horsfall. Selon eux, ces pathogènes étroitement liés sont originaires du Mexique, le berceau originel du pathogène du mildiou de la pomme de terre. Les experts ont découvert que de nombreuses sections du génome évoluent lentement et ressemblent beaucoup aux espèces similaires. Selon eux, les autres sections permettent au pathogène de changer d'hôte et de s'adapter et d'infecter de nouvelles espèces végétales. «Notre objectif est de développer la résistance aux gènes à partir de la région stable, à lente évolution du génome du pathogène», affirmait le professeur Kamoun. «Cela devrait perturber davantage la capacité du pathogène à évoluer en de nouvelles espèces.» L'équipe affirme que le pathogène du mildiou et le parasite responsable du mildiou est une sorte de moisissure aquatique ou d'oomycètes, qui sont des organismes semblables aux champignons se développant à partir des algues marines. Le mildiou produit une moisissure duveteuse sur les feuilles de différentes plantes de culture telles que le maïs, la laitue et les raisins. L'oïdium est une maladie fongique de l'orge qui provoque de grands dégâts dans les climats froids et humides. «Notre recherche se penche particulièrement sur l'agriculture durable», explique le professeur Dale Sanders, directeur du John Innes Centre du Royaume-Uni. «Nous devons aider les éleveurs et agriculteurs à produire des aliments et d'autres produits agricoles de bonne qualité, et ce de façon durale du point de vue environnemental. L'un des moyens d'y parvenir consistera à développer des cultures résistantes aux pathogènes et aux pesticides. Ce genre de cultures réduira le besoin de pulvériser des pesticides et des fongicides et offrira de meilleurs rendements, étant donné que les pertes dues à la maladie seront réduites.» Les génomes des parasites ont été séquencés en deux études de recherche, révélant que les parasites ont rejeté de nombreux gènes. D'après les scientifiques, les séquences du génome présentent une grande quantité de protéines effectrices, les molécules qui envahissent les cellules végétales réprimant un mécanisme de défense végétale. Des chercheurs d'Allemagne et des États-Unis ont également contribué à cette étude.Pour de plus amples informations, consulter: Laboratoire de Sainsbury: http://www.tsl.ac.uk/ Revue Science: http://www.sciencemag.org/

Pays

Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis

Articles connexes