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Contenu archivé le 2023-03-09

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Une étude met en lumière les taux d'obésité infantile

Selon la toute première étude nationale effectuée sur la prédominance du surpoids et de l'obésité chez les écoliers, un enfant sur cinq en Suède est en surpoids et il semble qu'il y ait un lien entre les faibles taux d'éducation et les enfants obèses. Publiée en ligne dans la ...

Selon la toute première étude nationale effectuée sur la prédominance du surpoids et de l'obésité chez les écoliers, un enfant sur cinq en Suède est en surpoids et il semble qu'il y ait un lien entre les faibles taux d'éducation et les enfants obèses. Publiée en ligne dans la revue Obesity Reviews, l'étude faisait partie d'un projet européen, de l'initiative European Childhood Obesity Surveillance Initiative (COSI) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a impliqué 17 pays européens. «Avant, il y avait un manque de données nationales sur la prévalence du surpoids et de l'obésité chez les enfants tant en Suède qu'au niveau international», affirmait Agneta Sjöberg, chercheuse à l'unité d'épidémiologie de santé publique de la Sahlgrenska Academy. «Il s'agit du premier sondage national concernant la prévalence du surpoids et de l'obésité parmi les écoliers suédois.» Elle soulignait que «nous avons désormais un chiffre national pour la prévalence du surpoids et de l'obésité chez des enfants âgés de 7 à 9 ans», en notant que «17 pour cent étaient en surpoids, dont 3 pour cent étaient obèses». L'étude impliquait la collecte de données provenant de 94 écoles sélectionnées au hasard du Nord au Sud de la Suède et comprenaient 4 600 enfants âgés entre 7 et 9 ans. Les chercheurs ont également observé une prédominance moindre du surpoids et de l'obésité chez les enfants vivant dans les zones urbaines en comparaison à ceux des plus petites villes et zones rurales. «Cela s'explique par le fait que les personnes plus éduquées vivent dans les grandes villes plutôt que dans les petites agglomérations ou les zones rurales», déclarait le Dr Sjöberg. Elle ajoutait que «nous avons découvert que la différence dans la prévalence des taux de surpoids et d'obésité était en grande partie due au niveau général de l'éducation dans le lieu de résidence des enfants.» En effet, selon l'équipe de recherche, il est déjà connu que le surpoids et l'obésité sont plus courants chez les enfants de zones à faible statut socio-économique que ceux des zones où la majeure partie de la population possède un statut socio-économique élevé. Le surpoids et l'obésité dans l'enfance se poursuivent souvent à l'âge adulte et exposent ces enfants à un plus grand risque de mauvaise santé à l'avenir. Les chercheurs pensent que c'est la raison pour laquelle il est important d'identifier des groupes qui courent un risque plus grand et qui bénéficieraient par conséquent des campagnes de santé. Des études antérieures ont montré que le besoin de telles campagnes est plus important dans les zones urbaines où une grande partie de la population possède un statut faible socioéconomique. «Sur la base de nos résultats, nous pensons qu'il serait également bénéfique d'effectuer des campagnes de santé et travailler de façon préventive dans des plus petites villes et des zones rurales», insistait le Dr Sjöberg. COSI a été lancé après que les États membres de l'UE aient reconnu en 2005 le besoin de systèmes de surveillance standardisés et harmonisés sur lesquels fonder les politiques afin de faire face à l'obésité en Europe. La première collecte de données a eu lieu au cours de l'année scolaire 2007/2008, avec la participation de 13 pays et régions - plus précisément la région flamande de Belgique, la Bulgarie, la République tchèque, l'Irlande, l'Italie, Chypre, la Lettonie, la Lituanie, Malte, le Portugal, la Slovénie, la Suède et la Norvège. Le second tour s'est déroulé du printemps à l'automne 2010 dans l'ancienne République yougoslave de Macédoine, en Grèce, en Hongrie et en Espagne. Bien que chaque pays soit libre de développer un système correspondant aux circonstances locales, les données doivent être collectées selon un accord commun de protocole contenant des articles fondamentaux. Les mesures fondamentales comprennent le poids et la hauteur du corps, les tours de taille et des hanches sont facultatives, avec des co-morbidités associées, l'alimentation et les schémas d'activité physique. Le système est conçu de sorte à être simple et ne requiert pas un investissement majeur de la part des ressources publiques.Pour de plus amples informations, consulter: OMS - Europe: http://www.euro.who.int/fr/home Université de Göteborg http://www.gu.se/english

Pays

Suède

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