Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary

Article Category

Contenu archivé le 2023-03-16

Article available in the following languages:

En bonne voie pour freiner la montée de la maladie d'Alzheimer

Des chercheurs pensent être sur le point de trouver la solution pour réduire la montée de la maladie d'Alzheimer (MA) grâce à des tests de diagnostic et des traitements précoces et précis. Les développements ont été présentés lors de l'évènement Neuroscience 2012, la rencont...

Des chercheurs pensent être sur le point de trouver la solution pour réduire la montée de la maladie d'Alzheimer (MA) grâce à des tests de diagnostic et des traitements précoces et précis. Les développements ont été présentés lors de l'évènement Neuroscience 2012, la rencontre annuelle de la société de neuroscience (la source d'informations sur la science et la santé cérébrales la plus importante au monde). Ils comprenaient l'imagerie médicale, l'analyse moléculaires des maladies neurologiques et le développement de traitement sur des modèles murins. Au cours de la rencontre, des scientifiques ont présenté une sonde d'imagerie cérébrale conçue pour détecter les premières étapes de la maladie. La sonde fonctionne en se liant à une protéine amyloïde, une caractéristique importante dans la maladie. Des chercheurs de la Northwestern University et de l'université de l'Illinois aux États-Unis ont développé cette sonde en utilisant un anticorps qui se lie à la substance amyloïde, laquelle a tendance à se regrouper et à former des agrégats dans le cerveau, un mécanisme toxique dans le cas d'Alzheimer. Les chercheurs ont ensuite connecté cet anticorps à des nanoparticules magnétiques visibles sur IRM (imagerie par résonance magnétique). Les techniques de scanner cérébral ne détectent les amyloïdes qu'une fois qu'elles forment de grandes plaques collantes, mais les chercheurs espèrent que leur nouvelle sonde leur permettra de détecter la forme toxique de la protéine avant que les plaques ne se forment, pour identifier la maladie à un âge plus précoce. Les chercheurs souhaitent développer un nouveau moyen d'administrer la sonde, qui a été testée en laboratoire et sur des rongeurs, en utilisant un spray nasal. Les autres constatations intéressantes débattues lors de la rencontre concernaient notamment les changements au niveau du fonctionnement cérébral et la façon dont on peut les détecter grâce à la tomographie par émission de positons (PET), qui pourrait un jour permettre d'identifier des personnes susceptibles de développer la maladie; et un nouveau médicament ciblant les changements biochimiques dans les protéines, qui a permis de réduire les symptômes et d'augmenter l'espérance de survie d'un modèle murin touché par Alzheimer, bien que l'on ignore son fonctionnement exact. De même, un nouveau modèle murin pour la maladie a offert aux chercheurs un meilleur contrôle sur la protéine associée à la MA chez les souris, ce qui permettrait de développer des traitements efficaces. À l'heure actuelle, 35,6 millions de personnes souffrent de la MA ou de démence dans le monde entier. Ce chiffre devrait pratiquement doubler d'ici 20 ans, pour atteindre 65,7 millions en 2030, et passer à 115,4 millions en 2050. On observera la plus forte augmentation dans les pays en développement. Aujourd'hui déjà, 58% de personnes souffrent de démence dans les pays en développement; d'ici 2050, ce pourcentage atteindra les 71%. On observe la plus forte croissance des personnes âgées en Chine, en Inde et dans leurs voisins du Pacifique occidental et d'Asie du Sud. «Pouvoir détecter la MA encore plus tôt, avant même que les symptômes ne se manifestent, est une condition essentielle si nous souhaitons développer des traitements qui ralentissent ou stoppent les changements cérébraux pendant la maladie. Nos études sur des souris viennent déjà le confirmer», explique le modérateur de la conférence de presse, Sam Gandy, doctorant et licencié de la Faculté de médecine du Mont Sinaï à New York, et expert en MA et en démence. «Pouvoir distinguer la MA des autres maladies neurodégénératives nous permettra d'administrer à chaque patient le traitement le plus adapté.»Pour plus d'informations, consulter: Neuroscience 2012: http://www.sfn.org/am2012/

Pays

États-Unis