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Contenu archivé le 2023-03-16

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Des scientifiques financés par le CER mettent au point un test de dépistage du VIH sophistiqué

Deux chercheurs financés par l'UE sont parvenus à mettre au point et à tester un test de pointe de dépistage du VIH. Ce duo de l'Imperial College London, au Royaume-Uni, affirme que le test est dix fois plus sensible que les autres méthodes utilisées pour identifier cette mala...

Deux chercheurs financés par l'UE sont parvenus à mettre au point et à tester un test de pointe de dépistage du VIH. Ce duo de l'Imperial College London, au Royaume-Uni, affirme que le test est dix fois plus sensible que les autres méthodes utilisées pour identifier cette maladie, et qu'il est peu coûteux. Le potentiel de commercialisation de cette technique innovante est élevé car elle fournit un moyen de diagnostiquer le VIH plus tôt. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Materials. Le professeur Molly Stevens et le Dr Roberto de la Rica, qui ont respectivement bénéficié d'une subvention de démarrage de 1,6 million d'euros du Conseil européen de la recherche (CER) et d'une bourse de 212 000 euros au titre des actions Marie Curie, ont recherché une protéine du VIH, une molécule appelée antigène p24, que les scientifiques utilisaient pour dépister le VIH chez les nouveaux-nés, avec un degré relatif de réussite. Leurs derniers résultats sont très en avant par rapport aux conclusions d'autres études menées antérieurement, en raison des techniques de nanotechnologie mises au point et utilisées pour leurs tests. Le professeur Stevens et le Dr de la Rica ont évalué 30 échantillons sanguins provenant de l'hôpital St Mary de Londres et ont détecté la maladie chez dix patients, ce qui aurait impossible avec les techniques classiques. «Le recours à la technologie actuelle pour rechercher les signes précoces d'un virus ou d'une maladie peut revenir, comme le dit le proverbe, à 'trouver une aiguille dans une botte de foin'», a déclaré le professeur Stevens. «Notre nouveau système de dépistage est extrêmement novateur. Il s'agit non seulement d'une méthode abordable qui permettra d'améliorer grandement la qualité de vie des patients infectés par le VIH dans les pays à faible revenu, mais étant donné qu'il est aussi plus sensible que n'importe quel test conventionnel existant, il permettra également la détection ultrasensible à l'oeil nu des biomarqueurs liés aux maladies, c'est-à-dire les indicateurs biologiques de la maladie». Commentant ce résultat révolutionnaire, le Dr de la Rica a déclaré: «Nous avons abandonné les principes du cadre méthodologique existant pour proposer un type de recherche radicalement nouveau. Ce test nous permettra de dépister l'infection par le VIH chez les patients chez lesquels elle était auparavant indétectable, et les coûts seront nettement inférieurs.» Les chercheurs pensent que ce nouveau test pourrait s'avérer bénéfique pour les laboratoires qui disposent de ressources limitées. Ils ont affirmé qu'il n'est pas nécessaire de procéder à une analyse numérique pour compter le nombre de virus par échantillon sanguin prélevé afin de dépister un cas de VIH. Selon eux, la modification de la couleur des échantillons analysés suffirait à confirmer ou à infirmer les infections. La commercialisation de ce test est possible si des recherches complémentaires sont menées. Mais les chercheurs espèrent que leurs recherches pourront être utilisées en milieu clinique et dans les centres de dépistage.Pour plus d'informations, consulter: Conseil européen de la recherche (CER): http://erc.europa.eu Imperial College London: http://www.imperial.ac.uk Nature Materials: http://www.nature.com/nmat/index.html

Pays

Royaume-Uni