Définir le point de basculement de nos océans
La prévention de tels dommages passe par la capacité à déterminer ce point de basculement, et c’est précisément ce à quoi s’est attelé le projet COMFORT. Il a examiné les facteurs contribuant tels que le réchauffement, l’acidification, la production de carbone biologique et la teneur en oxygène. Ses découvertes ne sont guère réconfortantes, certains seuils ayant déjà été franchis et d’autres risquant de l’être prochainement. La bonne nouvelle, c’est que le projet a également proposé plusieurs stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre susceptibles de faire basculer nos océans dans une meilleure direction.