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Making SENSE of the Water value chain with Copernicus Earth Observation, models and in-situ data

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Les données satellitaires favorisent le contrôle de la conformité de la consommation de l’eau

L’intégration des données relatives à l’utilisation de l’eau pour garantir le respect de la réglementation pourrait aider les régions en proie à la sécheresse à faire un usage optimal et équitable de cette précieuse ressource.

Le changement climatique perturbe le cycle de l’eau, tandis que la demande croissante de l’agriculture et d’autres secteurs exerce une pression énorme sur cette ressource essentielle. Il n’a jamais été aussi important d’assurer une surveillance et une gestion rigoureuses, en particulier dans les régions qui connaissent des pénuries. Le projet WaterSENSE(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre), financé par l’UE, visait à aider les gestionnaires de l’eau grâce à un outil combinant des données d’observation de la Terre (OT), des modèles hydrologiques et des données locales. L’équipe du projet espérait ainsi obtenir une cartographie plus précise de la disponibilité de l’eau et garantir le respect de la réglementation en matière d’eau.

Utilisation de l’eau et conformité

«L’Australie était au cœur du projet», explique Steven Wonink, responsable du projet WaterSENSE à l’eLEAF(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre) aux Pays-Bas. «Cela s’explique par le fait que le pays est confronté à de graves problèmes de sécheresse et qu’il est également très avancé sur le plan politique.» Steven Wonink souligne que l’État de Nouvelle-Galles du Sud (NSW), un État 20 fois plus grand que son pays natal, les Pays-Bas, dispose d’une législation qui oblige les agriculteurs et les autres utilisateurs d’eau à acheter des licences. Ils quantifient la quantité d’eau qu’ils peuvent absorber. «Le problème, c’est qu’il est extrêmement difficile de faire appliquer cette législation sur une zone aussi vaste», explique-t-il. «Il est difficile de savoir qui utilise l’eau, si c’est légal et qui possède quel permis.»

Application des données d’OT et de modélisation

Pour y remédier, un outil de contrôle de la conformité a été mis au point à l’aide de données d’OT provenant des satellites Copernicus(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre), de mesures in situ et de modèles hydrologiques avancés. «Bien que l’IA n’ait pas été au cœur de ce projet, nous avons constaté que l’accent y était mis de plus en plus au fur et à mesure que la technologie se développait», ajoute Steven Wonink. «Par exemple, nous l’avons utilisée dans notre traitement de données, pour identifier et masquer la couverture nuageuse.» L’outil a été testé dans le bassin Murray-Darling en Australie, une zone agricole importante, et a démontré sa capacité à estimer la quantité d’eau appliquée à des champs individuels. Cependant, la mise en correspondance des données d’OT et de modélisation avec les données de conformité réglementaire s’est avérée très complexe. Pour ce faire, l’équipe a collaboré avec un partenaire de démonstration, le ministère du changement climatique, de l’énergie, de l’environnement et de l’eau de la Nouvelle-Galles du Sud. Une base de données des utilisateurs et des détenteurs de permis, qui n’étaient pas toujours les mêmes, a été constituée et intégrée aux données relatives à l’utilisation de l’eau. Le projet s’est également concentré sur la mesure des débits environnementaux afin d’aider les autorités à comprendre la quantité d’eau nécessaire au maintien d’un écosystème naturel. Les partenaires du projet ont également étudié la possibilité de développer des services spécifiques pour les producteurs de coton.

Améliorer l’utilisation de l’eau dans l’industrie du coton

Après avoir testé avec succès le concept en Australie, l’équipe du projet poursuit son travail en tant que consortium afin de rapprocher la technologie du marché. L’objectif est d’élargir et d’améliorer la boîte à outils et de l’adapter davantage aux besoins spécifiques des utilisateurs. «Les travaux de WaterSENSE se poursuivent dans le cadre d’un nouveau projet financé par l’UE, appelé https://cordis.europa.eu/project/id/101180201/fr (REINFORM)», explique Steven Wonink. «Dans ce projet, nous nous concentrons spécifiquement sur l’amélioration de la consommation de l’eau dans l’industrie du coton. Notre objectif, en tant que consortium, est d’être en mesure de fournir un large éventail de services aux clients à terme. Cette technologie peut être appliquée partout dans le monde.» Steven Wonink estime que les capacités d’analyse de données de l’IA continueront d’être exploitées et gagneront en importance. «Ce que nous avons constaté avec WaterSENSE, c’est qu’une seule approche ne permet pas d’obtenir une vue d’ensemble», note-t-il. «Il existe de multiples façons d’estimer la consommation d’eau. L’IA peut améliorer la qualité et la précision des données, en particulier lorsqu’il s’agit d’analyser l’incertitude.»

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