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Le commissaire Kinnock esquisse la stratégie en matière de transports pour l'adhésion des pays d'Europe centrale et orientale

Dans un discours prononcé le 4 juin 1996 à Bruxelles devant la commission des transports et du tourisme du Parlement européen, M. Neil Kinnock, commissaire responsable des transports, a souligné que l'intégration des systèmes de transport des pays d'Europe centrale et oriental...

Dans un discours prononcé le 4 juin 1996 à Bruxelles devant la commission des transports et du tourisme du Parlement européen, M. Neil Kinnock, commissaire responsable des transports, a souligné que l'intégration des systèmes de transport des pays d'Europe centrale et orientale doit progresser dès maintenant, faute de quoi une désintégration complète du système fera suite à leur adhésion à l'UE. Etant donné que neuf pays ont maintenant conclu des accords européens et que l'UE s'est engagée en faveur de leur adhésion, la pleine participation de ces pays à la planification des transports permettra de garantir la mise en place d'un véritable réseau de transport multimodal à travers une Union élargie. Selon M. Kinnock, leur participation est essentielle dans trois domaines clés de la politique des transports: - la création de liaisons de transport. Cette question est abordée au travers des conférences paneuropéennes sur les transports et, plus récemment, dans le cadre de l'évaluation des besoins en infrastructures de transport (Transport Infrastructure Needs Assessment, TINA), initiative lancée le 7 mai 1996. La principale pression s'exerçant sur ce développement est constituée par le financement et une partie du processus consiste à stimuler de nouvelles formes de financement privé - l'application de l'acquis communautaire, ensemble des réglementations existantes de l'UE, afin de permettre la libre circulation des personnes et des marchandises et de garantir que les normes de sécurité communautaires sont pleinement mises en oeuvre - la participation à l'élaboration des politiques communautaires futures en matière de transports, tant au niveau ministériel qu'à des niveaux inférieurs. Cette participation devrait être considérée non comme un processus remplaçant les discussions communautaires internes, mais comme un outil complémentaire pour faire face au défi posé par l'élargissement. Le commissaire a souligné que la politique communautaire des transports ne doit pas prendre fin aux frontières des Etats candidats et que les accords de partenariat et de coopération que l'UE a conclus avecl'ex-Union soviétique contiennent des dispositions relatives aux transports qui sont similaires à celles des accords européens. Des accords dans le domaine des transports sont également en cours de négociation avecl'ex-Yougoslavie, sous une forme similaire à l'accord conclu avec la Slovénie, qui est déjà en vigueur. La Conférence européenne des ministres des Transports et la troisième conférence paneuropéenne sur les transports, en 1997, apporteront également une contribution précieuse à la politique européenne des transports. Pour terminer, M. Kinnock a déclaré qu'il est nécessaire de placer les aspects sociaux de la politique des transports au coeur de l'extension des politiques des transports aux pays d'Europe centrale et orientale car les problèmes sociaux découlant de l'élargissement qui se poseront dans les pays candidats seront considérables. L'UE doit oeuvrer au renforcement de la coopération afin que les mesures nécessaires puissent être prises avant l'élargissement.