Donner à l'Europe la chance de briller
L'une des principales contributions aux GES est la production d'électricité par les centrales. D'après l'Agence de protection de l'environnement (EPA) aux États-Unis, 72% des émissions en 2010 étaient dues aux centrales électriques, et principalement les centrales au charbon. Bien évidemment, le développement de formes alternatives durables d'énergie a le potentiel de considérablement réduire la pollution émises par les GES de la source d'énergie à l'utilisateur final. Le projet ENGAS («Environmental gas management research infrastructure») a été lancé en vue de soutenir des scientifiques qualifiés travaillant dans le domaine de la production d'énergie propre, son stockage et son transport. Plus particulièrement, le projet ENGAS a facilité l'accès à des installations de gaz de classe mondiale. L'équipe d'ENGAS a sélectionné des propositions de recherche sur la base d'évaluations scientifiques par au moins deux membres d'ENGAS. Dans le cas de classement à égalité, le comité de sélection utilisait les critères secondaires tels que la présence de femmes ou les installations utilisées pour la première fois pour prendre une décision finale. Le programme a également ouvert l'accès à des scientifiques de Hongrie, de Lituanie, de Pologne, de Slovaquie et de Turquie. Globalement, 33 propositions ont été soumises, 27 acceptées et plus de 10 pays représentés. La CE a accordé une prolongation de 5 ans au projet. L'importance des nouveaux développements en matière d'énergie durable est évidente et a des implications positives, de la simple vision d'une énergie moins chère et plus fiable à l'arrêt du déséquilibre imminent dans l'écosystème naturel qui a des conséquences désastreuses pour les générations futures. Le projet ENGAS a donné aux meilleurs scientifiques d'Europe la possibilité de révéler leurs talents et l'on verra bientôt les bénéfices tangibles.