L'Europe a unis ses forces sur le front de la nanotechnologie
La nanotechnologie est un vaste champ d'étude offrant de nombreuses applications telles la délivrance de médicaments, l'alimentation et la santé. Les progrès réalisés dans le domaine sont rapides et requièrent souvent de la coopération et un partage d'informations pour permettre aux scientifiques de rester compétitifs. Pour intégrer la recherche dans le domaine de la nanotechnologie et créer un réseau d'excellence (NoE – Network of Excellence) parmi les instituts de nanotechnologie en Europe, l'UE a financé le projet Frontiers («NoE research and facilities directed at instrumentation for manufacturing and analysis of single molecules and individual nanoclusters, targeted at life sciences»). L'objectif principal du projet était d'augmenter la recherche et d'améliorer les infrastructures et l'éduction dans le domaine de la nanotechnologie. Plus spécifiquement, le projet visait à coordonner les recherches entre les partenaires et à implémenter un laboratoire de nanoscience européen virtuel. Les recherches portaient sur l'application de la nanotechnologie dans la délivrance des médicaments, les nanopores et les techniques analytiques mais aussi dans le développement de biocapteurs et de surfaces nanostructurées. Le consortium a en outre développé un programme européen commun intégré (PEC) proposant un programme pédagogique de niveau maîtrise dans le domaine de la nanotechnologie liée aux sciences de la vie dans les universités partenaires pour les étudiants présentant un profil de nanotechnologie. Le projet Frontiers a également pris en charge une série de conférences internationales – baptisées Inascon – sur les nanosciences, ainsi que des ateliers sur la nanotoxicologie et les nanosciences dans les médias. Un autre objectif du consortium était de transférer des connaissances scientifiques pour générer des applications et des produits industriels. Frontiers a réussi à unir les chercheurs européens actifs dans le domaine de la nanotechnologie et a encouragé des collaborations et le partage des infrastructures existantes. Cela devrait consolider le rôle de l'Europe dans le secteur et améliorer les opportunités dans le domaine de la nanotechnologie.