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Contenu archivé le 2024-04-23

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Les grandes réussites en RDT – Découverte des mécanismes de la formation de la mémoire

Quels sont les mécanismes derrière l'apprentissage humain ? Assurer une meilleure compréhension de cette question complexe n'est pas seulement une quête académique étant donné la prévalence des conditions neurologiques comme la maladie d'Alzheimer et la démence. En effet, cette ligne de recherche pourrait apporter des avantages certains à la population européenne vieillissante, y compris les traitements pour les conditions qui mènent à la perte de mémoire.

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Le projet FEAR Memory TRACE financé par l'UE qui cherche à améliorer la compréhension dans ce domaine représente un pas important dans cette direction. En fournissant de nouvelles données expérimentales au niveau neurophysiologique, combiné à de nouveaux outils computationnels pour réaliser des prévisions sur la manière dont les personnes acquièrent – et perdent – la mémoire, le projet pourrait ouvrir la porte à de nouveaux traitements pour certaines affections neurologiques. «Les résultats de ces deux projets pourraient consolider nos connaissances des mécanismes d'acquisition et d'affectation de la mémoire et améliorer notre compréhension de la manière dont les mémoires multiples peuvent être stockées dans le cerveau», explique le Dr Kiki Sidiropoulou, qui mène les travaux sur ce projet. Le développement de modèles informatiques capables d'évaluer le rôle de ces mécanismes dans les performances de la mémoire en particulier représente une percée critique car elle permet aux chercheurs d'effectuer de nouveaux tests et expériences. Avec le vieillissement de la population européenne et l'augmentation des affections de la mémoire, de telles recherches pourraient se révéler hautement importantes. Impact à long terme Comprendre comment les mécanismes neuronaux – la manière dont les cellules traitent et transmettent les informations – nous permettent de stocker, de trouver et même d'oublier des souvenirs, est crucial pour comprendre comment débute la maladie d'Alzheimer. Le déclenchement de telles conditions peut avoir des conséquences tragiques, menant certains patients à oublier les visages de leur propre famille ou à rester bloqués dans les mémoires d'une période difficile de leur vie. Développer des traitements efficaces pourrait avoir un impact positif sur la qualité de vie de millions de personnes. «Nous voulons trouver comment ces mécanismes contribuent à l'affectation de la mémoire, via l'expérimentation et les techniques computationnelles», explique le Dr Sidiropoulou. «Nos données et résultats finaux offriront un cadre théorique sur lequel les chercheurs pourront réaliser des progrès pour améliorer notre capacité à acquérir des souvenirs.»Le but du projet a été d'identifier comment les mécanismes neuronaux sont altérés après la formation de souvenirs spécifiques. L'affectation de la mémoire est une nouvelle phase définie du processus qui fait référence au recrutement de neurones spécifiques dans un réseau qui encode un souvenir spécifique. Suivi des souvenirs FEAR Memory TRACE a étudié les propriétés synaptiques – comment les informations sont transmises – entre les neurones dans l'amygdale, la partie du cerveau qui joue un rôle dans le traitement de la mémoire et des réactions émotionnelles. Cela a aidé les chercheurs à déterminer les mécanismes biophysiques sous-jacents qui permettent aux neurones de se concurrencer pour encoder un souvenir spécifique. Une partie importante du projet a été composée de l'étude de la mémoire conditionnée par la peur chez les souris. Sur la base de recherches antérieures, l'équipe savait que cela était alloué et stocké dans l'amygdale. L'équipe savait également qu'une protéine particulière joue un rôle particulier dans l'affectation de la mémoire à un groupe spécifique de neurones – signifiant que cela est traçable. L'excitabilité neuronale, pensait l'équipe du projet, pourrait jouer un rôle. Les résultats des expériences comportementales, électro-physiologiques (l'étude des propriétés électriques dans les cellules) et de modélisation ont donné aux scientifiques une idée de la manière dont les neurones sont en concurrence pour l'allocation d'un souvenir spécifique. Ces résultats ont aidé l'équipe à comprendre comment la mémoire est stockée dans la pratique. «Nous avons identifié plusieurs changements dans les neurones qui se produisent en réaction à deux paradigmes d'apprentissage différents», explique le Dr Sidiropoulou. «Le premier consistait en une tâche d'apprentissage conditionnée par la peur avec laquelle les souris développaient une mémoire de la peur et le deuxième était une tâche conditionnée par l'aversion au goût avec laquelle les souris développaient une mémoire pour éviter un goût qu'elles appréciaient auparavant. Cela a permis aux chercheurs de mieux comprendre comment et où la mémoire de la peur est stockée.» L'équipe du projet développe actuellement un modèle réseau indiquant comment – et où – les souvenirs sont stockés. Cela inclura plusieurs paramètres physiologiques – des informations sur les fonctions mécaniques du cerveau – ainsi que des données propres à l'équipe. Le modèle permettra aux chercheurs de tester les changements induits par l'apprentissage sur le comportement du réseau cérébral et sur notre capacité à acquérir et à sauvegarder des souvenirs. - Titre complet du projet: Mécanismes cellulaires sous-jacents à la formation de souvenirs liés à la peur dans l'amygdale de la souris - Référence du projet: 253380 - Coordinateur du projet: Fondation grecque pour la recherche et la technologie, Grèce - Titre du projet: Mécanismes cellulaires sous-jacents à la formation de souvenirs liés à la peur dans l'amygdale de la souris - Acronyme du projet: FEAR Memory TRACE - Site web du projet FEAR Memory TRACE - Date de commencement/de fin du projet: de juin 2010 à mai 2013 - Coût total du projet: 205 091 euros - Contribution de la CE: 205 091 euros