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Contenu archivé le 2022-11-28

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Sommet de Kyoto - accord mondial sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre

Les représentants de 160 pays se sont mis d'accord sur de nouvelles limites juridiquement contraignantes en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre dans les pays industrialisés. Cet accord a été conclu le 11 décembre à l'aube, après dix jours de négociations ardu...

Les représentants de 160 pays se sont mis d'accord sur de nouvelles limites juridiquement contraignantes en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre dans les pays industrialisés. Cet accord a été conclu le 11 décembre à l'aube, après dix jours de négociations ardues menées à la conférence sur le changement climatique qui s'est déroulée à Kyoto, au Japon. En vertu de cet accord, des engagements couvrant la réduction des émissions de six gaz de serre (le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l'oxyde azoté (N2O), les hydrofluorocarbures (HFC), les hydrocarbures perfluorés (PFC), et l'hexafluorure de soufre (SF6)) ont été définis pour tous les pays industrialisés. Pour tous ces pays, on estime que la réduction totale des émissions, d'ici à 2010, fera baisser celles-ci à un niveau inférieur de 5,2 % à celui atteint en 1990. Les engagements pris sont respectivement les suivants: - l'Union européenne (dans son ensemble), la plupart des pays d'Europe centrale et orientale et la Suisse: 8% - les Etats-Unis: 7% - le Japon et le Canada: 6% - la Nouvelle-Zélande, la Russie, l'Ukraine: stabilisation - la Norvège: augmentation de 1% - l'Australie: augmentation de 8% - l'Islande: augmentation de 10%. L'accord laisse une certaine souplesse dans la mise en oeuvre, car il permet aux pays industrialisés de remplir une partie de leurs engagements en faisant entre eux des "échanges d'émissions". En outre un "mécanisme de développement propre" permettra de prendre en considération, dans les engagements des pays industrialisés, le financement de projets communs pour la réduction d'émissions dans d'autres pays industrialisés ou en développement. Pour le moment, comme le souhaitait l'UE, aucun objectif de réduction des émissions n'a été fixé pour les pays en développement. Mme Ritt Bjerregaard, membre de la Commission en charge de l'environnement, a exprimé sa satisfaction devant les résultats atteints au bout de 10 jours de négociations difficiles. L'UE, les Etats-Unis et le Japon avaient au départ des positions très divergentes, mais "l'UE a réussi à pousser ces deux derniers à adopter des cibles beaucoup plus élevées". L'UE est satisfaite d'avoir montré la voie dans un processus qui sera véritablement bénéfique pour l'environnement," a-t-elle poursuivi". L'accord se présente sous la forme d'un protocole juridiquement contraignant de la Convention sur le changement climatique adoptée à Rio en 1992. Il entrera en vigueur quand il aura été ratifié par au moins six pays dont les émissions représentent au moins 55 % du total des émissions de gaz à effet de serre produites par les pays industrialisés en 1990.