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Nouvelles approches pour la gestion des zones rurales

Le projet PEGASUS, financé par l’UE, a collaboré avec les parties prenantes pour mieux comprendre comment les avantages environnementaux et sociaux des zones rurales peuvent être inclus dans les décisions, prises par les secteurs agricole et forestier, en matière de gestion des terres.

Alimentation et Ressources naturelles icon Alimentation et Ressources naturelles

Les zones rurales remplissent diverses fonctions et fournissent un certain nombre de services dont dépend la société. Par exemple, en plus d’être vitale pour la production d’aliments, de fibre, de bois et d’énergie, une terre rurale joue un rôle majeur dans la régulation du climat, la biodiversité, la qualité de l’eau, la fonctionnalité des sols, la gestion des inondations, les paysages culturels et les zones de loisirs. Malheureusement, ces avantages environnementaux et sociaux sont sous-estimés dans les décisions, prises par les secteurs agricole et forestier de l’UE, en matière de gestion des terres. Pour changer cela, le projet PEGASUS, financé par l’UE, a cherché à transformer notre approche de l’agriculture, de la foresterie et de la gestion des terres rurales. «Le projet visait à évaluer et à stimuler l’apport, à plus grande échelle et plus durable, d’avantages environnementaux et sociaux par l’agriculture et la foresterie dans l’UE», déclare Anne Maréchal, directrice du projet. Impliquer les parties prenantes pour un plus grand impact Pour assurer un impact durable, le projet a adopté une approche globale, qui impliquait d’explorer toute la complexité des facteurs permettant et limitant l’obtention de résultats économiques, sociaux et environnementaux dans les zones rurales. Cela a été accompli en menant 34 études de cas dans différents systèmes agricoles et forestiers en utilisant une approche participative, ou recherche-action. Chaque étude de cas était fortement axée sur les parties prenantes et reposait sur un engagement et des échanges à long terme avec les agriculteurs, les gestionnaires de terres, les acteurs ruraux et les décideurs locaux. Grâce à la participation active des parties prenantes, les chercheurs ont pu prendre en compte tous les facteurs culturels, sociaux, politiques, institutionnels et de gouvernance qui influencent et affectent ce qui se passe réellement sur le terrain. «Cela nous a permis de comprendre comment les politiques publiques et les initiatives privées peuvent fonctionner et évoluer pour améliorer les synergies entre la production d’aliments et de bois et les résultats environnementaux et sociaux,», explique Anne Maréchal. Des conclusions aux recommandations politiques Les résultats du projet ont ensuite contribué à l’élaboration d’une série de recommandations politiques portant sur la manière d’améliorer l’apport d’avantages environnementaux et sociaux par l’agriculture et la foresterie. Ces recommandations comprennent l’augmentation du financement pour des actions de coopération, ainsi que des conseils, du partage de connaissances et de la facilitation, la conception et la mise en œuvre d’une panoplie de mesures bien ciblées, flexibles et cohérentes, et le renforcement des liens avec le secteur privé. «Les recommandations politiques PEGASUS soulignent l’importance de soutenir et d’encourager différents acteurs, institutions et chaînes de valeur à s’entendre sur des priorités, puis à coopérer sur des actions conjointes sur un territoire ou le long d’une chaîne d’approvisionnement», ajoute Anne Maréchal. Le projet a également développé une boîte à outils qui fournit des conseils pratiques et des conseils utiles aux parties prenantes. «La boîte à outils fournit une ressource nouvelle et accessible aux parties prenantes qui souhaitent mettre en place une initiative de collaboration pour offrir davantage de biens publics/services écosystémiques issus de l’agriculture et/ou de la foresterie», explique Anne Maréchal. L’extension cartographie de la boîte à outils aide ces initiatives à mieux comprendre et évaluer l’apport d’avantages environnementaux et sociaux dans leur région. Une communauté de parties prenantes Avec la participation active des parties prenantes, partie intégrante de l’approche méthodologique du projet, il n’est pas surprenant que l’un des héritages du projet soit la communauté de parties prenantes qu’il laisse derrière lui. «L’engagement actif d’un large éventail de parties prenantes via notre approche de recherche-action a soutenu le développement des connaissances et d’une compréhension de l’environnement local», ajoute Anne Maréchal. «J’espère que cet héritage de co-apprentissage, de mise en réseau et de liens perdurera au-delà de la durée de vie du projet.»

Mots‑clés

PEGASUS, agriculture, foresterie, durabilité, gestion des terres, rural

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