Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary

Article Category

Contenu archivé le 2023-03-23

Article available in the following languages:

Tendances scientifiques: La Silicon Valley cherche un remède à la vieillesse

De plus en plus d'initiatives de par le monde cherchent à prolonger la vie, voire à vivre indéfiniment!

La quête de l'élixir de vie, de la fontaine de jouvence et de l'ambroisie tourmente les alchimistes et les scientifiques depuis la nuit des temps. Est-il possible de vivre éternellement? Les entrepreneurs du secteur de la technologie de pointe de la Silicon Valley s'attaquent à cette question. The Guardian évoque cette semaine le Palo Alto Longevity Prize du gestionnaire de fonds spéculatifs Joon Yun, qui s'est attelé au projet épique de «craquer le code de la vie et soigner le vieillissement». À ce jour, 15 équipes scientifiques sont sur les rangs du prix de 850 000 euros (1 million de dollars) alloué pour cette compétition dans les sciences de la vie. Le site web Next Big Future signale que le prix Homeostatic Capacity de 425 000 euros (500 000 dollars) sera attribué à la première équipe qui rendra à un mammifère vieillissant la capacité homéostatique d'un jeune adulte (en utilisant comme mesure la variabilité cardiaque). Un autre prix du même montant, Longevity Demonstration, ira à la première équipe qui pourra prolonger de 50 % la durée de vie du mammifère de référence, par rapport aux normes publiées et acceptables. La démonstration doit utiliser une méthode qui restaure la capacité homéostatique afin de prolonger la vie. Selon Next Big Future, outre les prix totalisant 1 million de dollars, le Palo Alto Longevity Prize cherche aussi à apporter des fonds supplémentaires aux équipes pendant la compétition, en collaboration avec plusieurs investisseurs providentiels, des sociétés de capital-risque, des branches capital-risque d'entreprises, des institutions et des fondations privées. The Guardian souligne que M. Yun considère que l'initiative qu'il a lancée est davantage une quête morale que personnelle. Par ailleurs, le prix est soutenu par une liste impressionnante de près de 50 conseillers, dont des scientifiques de certaines des universités les plus renommées des États-Unis. Mais ce prix n'est pas le seul dans la quête de l'immortalité. Les organisateurs n'en font que «l'une des initiatives de plus en plus nombreuses qui poursuivent cet objectif de par le monde». Ils ajoutent que «Avec ce prix, notre but est de soutenir des innovations qui mettent fin au vieillissement en restaurant la capacité homéostatique du corps et en promouvant la prolongation de la vie, dans des conditions saines et durables». La société Calico (California Life Company), émanation de Google, est un autre concurrent dans la course à la durée de vie. Sa mission est de réaliser l'ingénierie inverse de la biologie qui contrôle la durée de la vie. Selon The Guardian, Calico a recruté en avril 2014 Cynthia Kenyon, «une scientifique mondialement reconnue pour ses résultats, notamment des vers ronds génétiquement modifiés pour vivre 6 fois plus longtemps, et qui a déclaré rêver d'appliquer ses découvertes aux gens». The Guardian parle aussi de la société Human Longevity Inc (HLI), qui déclare bâtir la plus complète base de données de génotypes et de phénotypes de l'homme pour s'attaquer aux maladies associées au déclin biologique chez l'homme. HLI compte utiliser ses 'domaines particuliers de compétence' que sont la génomique, l'informatique et les thérapies par cellules souches pour faire évoluer la médecine vers un modèle préventif basé sur le génome. Il est fort probable que nous voulons tous vieillir plus confortablement et en meilleure santé. Mais voulons-nous «soigner la vieillesse» et vivre indéfiniment? Est-ce même possible? Seul le temps nous le dira.

Pays

États-Unis