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Conflit d'opinions sur le protocole relatif à la sécurité biologique

Un protocole sur la sécurité biologique court le risque d'être paralysé par les demandes des parties intéressées, dont les opinions sont largement divergentes, selon une déclaration de la Commission européenne (CE). La CE est en train de s'efforcer de convaincre les Etats mem...

Un protocole sur la sécurité biologique court le risque d'être paralysé par les demandes des parties intéressées, dont les opinions sont largement divergentes, selon une déclaration de la Commission européenne (CE). La CE est en train de s'efforcer de convaincre les Etats membres à consentir au protocole, qui respecterait un équilibre entre les questions d'environnement et les questions commerciales, tout en faisant preuve de prudence dans le domaine controversé des sciences biologiques. La conclusion des négociations est toutefois retardée par les positions extrêmes prises par les principaux exportateurs d'aliments génétiquement modifiés, qui veulent limiter les restrictions fixées par le protocole, et par plusieurs pays en développement qui veulent voir le protocole couvrir certains objectifs de domaines que la Commission considère comme secondaires par rapport à la question centrale. Le protocole est en particulier destiné à répondre aux inquiétudes manifestées à l'échelon international concernant la dissémination des organismes vivants modifiés (OVM) dans l'environnement. L'UE espère qu'en parvenant à un accord sur le protocole de sécurité biologique, les pays importateurs d'OVM bénéficieront d'un certain degré de protection et de la possibilité de prendre "des décisions raisonnées basées sur des raisons scientifiques avant l'importation d'OVM", selon la CE". Les pays exportateurs de cultures veulent toutefois que l'ensemble des mouvements commerciaux de masse des biens agricoles soient exclus du protocole, et que l'ensemble des obligations prévues par le protocole soient supportées par les importateurs, en général des pays en développement. La Commission pense qu'une telle mesure ferait perdre toute substance au protocole. A leur tour, les pays en développement soutiennent des positions qui selon la Commission seront difficiles à résoudre. Il faut que 170 pays donnent leur accord pour que le protocole entre en vigueur, ce que la Commission juge, à ce stade, peu probable. En outre, les jours à venir seront critiques pour la définition du protocole pour la sécurité biologique future, car les négociations finales auront lieu du 14 au 23 février 1999 en Colombie.

Pays

Colombie

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