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Molecular and ecological characterisation of bacterial community-mediated protection against infection in the zebrafish

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Les défenses endogènes contre les agents pathogènes envahisseurs

Le microbiote naturel hôte offre une défense importante contre les infections. Comprendre les mécanismes à l'origine des interactions entre l'hôte et le microbiote est essentiel au maintien de la santé.

Le microbiote commensal, les micro-organismes non pathogènes présents naturellement dans le corps hôte, joue un rôle important dans la protection de l'hôte contre les agents pathogènes. Par le biais d'un processus appelé la résistance à la colonisation, le microbiote commensal entre directement en compétition avec les nutriments et les sites de colonisation avec les agents pathogènes ou limite la croissance des agents pathogènes en déclenchant des réponses immunitaires. Néanmoins, les mécanismes précis relatifs à ces processus sont mal compris. Tentant de résoudre cela, le projet ZEBRAPROTECT (Molecular and ecological characterisation of bacterial community-mediated protection against infection in the zebrafish), financé par l'UE, a tenté de caractériser les mécanismes moléculaires et écologiques relatifs à la protection contre les agents pathogènes. Pour ce faire, les chercheurs ont utilisé des larves de poisson zèbre comme modèle biologique de contrôle souffrant d'une infection par des agents pathogènes de poisson. Pour confirmer que la protection des poissons habituels contre l'agent pathogène mortel F. columnare était due aux microbiotes de larves naturelles, les chercheurs ont généré des poissons zèbres sans bactéries. Au moment de l'infection avec F. columnare, ils ont observé que les espèces de poisson zèbre mourraient et que leur survie dépendait de la présence des bactéries parmi les larves. Pour identifier les espèces de microbiotes responsables de cet effet de protection, les scientifiques ont analysé le microbiote naturel des larves en les cultivant. Ensuite ils ont réalisé une série d'expériences où ils ont colonisé les larves avec un individu ou une combinaison d'espèces de microbiotes avant l'exposition à F. columnare. Les résultats indiquaient deux espèces différentes capables de conférer une protection contre F. columnare et un mélange de huit espèces qui ont travaillé en synergie pour offrir le même effet. Les résultats indiquaient qu'en comparaison aux poissons sans bactéries, les larves avec les microbiotes naturels ont contribué à la libération de certaines cytokines. Cet état pro-inflammatoire aide probablement l'hôte à se préparer contre les agents pathogènes envahisseurs. Dans l'ensemble, les connaissances sur la nature des interactions entre l'hôte et les micro-organismes commensaux aideront à concevoir des microbiotes ou à sélectionner les microbiotes bénéfiques en tant que stratégie de prévention contre les infections.

Mots‑clés

Hôte, microbiote commensal, réaction immunitaire, poisson zèbre, agent pathogène

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