Les droits de l'homme après une dictature
Le projet GRHR ('The Greek case' in the 'age of human rights': Reciprocal challenges and mutual effects of the Greek colonels' dictatorship and the evolution of the international human rights regime), financé par l'UE, a commencé ses travaux en menant plus de trente entretiens liés à la dictature grecque. Les partenaires du projet ont également recherché les archives multilingues dont celles provenant de sources institutionnelles, nationales ou privées. Ces travaux ont mis en évidence l'orchestration par les résistants, de campagnes puissantes. La torture s'est ainsi révélée comme étant l'une des pires violations des droits de l'homme. Les recherches archivistiques ont ensuite été compilées en une longue liste. Parmi ses archives, on trouve celles du Conseil de l'Europe et du CICR (Comité International de la Croix-Rouge). Une autre réussite concerne la découverte d'une archive révélant l'identité d'un des opposants les plus actifs du régime, non seulement en termes de droits de l'homme mais aussi en termes de protection de l'environnement. Les partenaires du projet ont rédigé trois articles qui devraient être publiés. Une proposition d'ouvrage a également été approuvée par l'éditeur de «Cambridge University Press». Ces travaux contribueront à transformer la question des droits de l'homme d'un simple souhait à une pratique dans les faits.
Mots‑clés
Droits de l'homme, dictature, Grèce, GRHR, torture