Des simulations de montage, complètes et réalistes
Aujourd'hui, l'aviation utilise des structures en superalliage de nickel, comme celles proposées pour le moteur à hélices non carénées, ce qui exige davantage de spécifications sur le stress engendré lors de l'assemblage. Les pièces d'avion et les divers ensembles doivent être considérés comme souples à cause de leur grande taille et de leur faible épaisseur. Les chercheurs ont mis au point des outils qui tiennent compte de l'impact des charges aux interfaces sur la qualité des assemblages, pour en évaluer le comportement. Dans le cadre du projet GEOVAR (Non-rigid geometry variation for fabricated aero structure), financé par l'UE, ils voulaient réduire le nombre de cycles de test. Les chercheurs ont proposé une nouvelle méthode pour associer des variations de la forme avec des simulations de la mécanique du soudage. Ils ont abouti à une simulation qui produit des informations quantitatives sur les forces qu'il faut appliquer au joint avant la soudure pour assurer le bon positionnement. Les chercheurs de GEOVAR ont démontré les avantages de leur méthode en assemblant des composants de moteur, grands et petits, faits de pièces souples et rigides. Ils ont utilisé les résultats de la simulation pour définir la procédure optimale, vérifiant leur hypothèse par les résultats de tests en laboratoire. Pour construire la prochaine génération d'avions, il sera essentiel de prévoir avec exactitude l'effet des variations de forme, des forces d'assemblage et du soudage, sur les performances aérodynamiques et la durée de vie des pièces de leurs moteurs. Le fait de mieux gérer les incertitudes promet de renforcer la solidité des assemblages et d'augmenter le taux de production.
Mots‑clés
Variations de forme, soudage, moteur à hélice non carénées, moteur d'avion, GEOVAR