L'économie de la connaissance en bonne place dans le programme législatif et de travail de la Commission pour 2003
Dans une communication récente, la Commission met en exergue la nécessité d'une économie fondée sur la connaissance. Le programme de travail énonce trois priorités fondamentales, avec au premier rang les projets d'élargissement, suivis en deuxième position de la stabilité et de la sécurité. La troisième priorité de la Commission est de consolider les progrès en direction de son objectif stratégique de mettre en place une économie durable et solidaire, fondée sur la connaissance, qui concrétise les objectifs ambitieux qu'elle s'est fixée et qui s'efforce de satisfaire aux attentes exprimées par la communauté internationale, notamment à Johannesbourg, Monterey et Doha. "Le principal défi consistera à favoriser l'évolution vers une société fondée sur la connaissance. En outre, l'Union européenne devra veiller au bon fonctionnement du marché intérieur des services, qu'ils soient financiers, énergétiques, de transports, de télécommunications, etc., et maximiser l'effet de l'introduction de l'euro pour les consommateurs et les entreprises." Dans cette optique, un Livre vert sur l'esprit d'entreprise sera publié afin de stimuler les débats sur la compétitivité de l'Europe. La Commission présentera également une proposition de directive sur le commerce équitable, des mesures visant à assurer la coordination des systèmes fiscaux nationaux, et des mesures législatives et autres visant à adapter le système de taxe sur la valeur ajoutée à l'économie moderne, en particulier au commerce électronique. Les activités de promotion de la société de la connaissance comprendront également "l'élaboration et la mise en oeuvre d'une stratégie intégrée pour un espace européen du savoir et l'eEurope". Cela passera notamment par la mise en oeuvre du programme de travail commun à la Commission et au Conseil relatif aux objectifs des systèmes d'éducation et de formation en Europe, la mise en oeuvre de la "Société de l'information pour tous", notamment au travers d'eEurope 2005, des mesures visant à développer de bonnes pratiques en matière d'éducation et de formation tout au long de la vie et d'apprentissage en ligne, et des propositions concernant une action ciblée visant à accroître l'investissement dans la recherche en Europe, de manière à atteindre l'objectif de 3 pour cent du PIB fixé lors du Sommet de Barcelone.