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Contenu archivé le 2024-06-18

HOW HUMANS ENCODE, REPRESENT AND USE BASIC SPATIAL INFORMATION IN PERCEPTION AND ACTION: BEHAVIORAL AND NEURAL EVIDENCE

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Le traitement spatial par l'humain

Une équipe de l'UE a illustré les différents modes du traitement spatial par l'homme, ainsi que les tâches pour lesquels ils sont utilisés. Le survie de l'individu dépend de sa capacité à localiser les objets par rapport à lui-même. Les humains sont donc mieux adaptés à réaliser cette tâche qu'à évaluer des distances objectives.

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Les informations spatiales aident les humains à réaliser diverses tâches routinières. Nous utilisons deux cadres de référence pour nous représenter l'emplacement d'un objet: un cadre relatif au corps, et un autre relatif aux autres objets. Le projet MAPSPACE (How humans encode, represent and use basic spatial information in perception and action: Behavioral and neural evidence), financé par l'UE, a comparé ces deux cadres. L'équipe a démontré que la méthode utilisée par les humains varie selon la tâche à accomplir. Parmi les variables mises en jeu figurent le fait de savoir si l'action exige un mouvement du corps, si l'objet est manipulable, si l'action exige de faire appel à des souvenirs ou aux informations visuelles actuelles. Les chercheurs ont mené huit expériences comportementales concernant 192 participants. Au cours de quatre expériences, les volontaires ont dû mémoriser les positions et les noms d'ensembles de figures bidimensionnelles et d'objets tridimensionnels. Les participants ont été invités à indiquer l'emplacement de divers objets par rapport à eux-mêmes ou à d'autres objets. Dans les quatre autres expériences, les sujets ont répondu verbalement à des questions concernant les objets et leur emplacement. L'étude a déterminé que les personnes sont plus précises lorsqu'elles situent les objets par rapport à elles-mêmes plutôt que par rapport à d'autres objets. Les sujets ont également indiqué de façon plus précise les relations spatiales entre objets en utilisant la mémoire, des figures bidimensionnelles et des réponses verbales. Ces résultats indiquaient que les quatre types de représentation spatiale visent des objectifs différents. Les informations quotidiennes les plus importantes concernent les objets nécessaires et leur emplacement par rapport au corps, ce qui explique la compétence particulière des participants pour retenir ce type d'informations. Les participants à l'étude ont montré une meilleure capacité à définir les relations spatiales en termes relatifs, et une moindre capacité à utiliser des distances objectives. L'équipe en a conclu que les relations spatiales relatives étaient plus faciles à mémoriser et utiliser. Des études fonctionnelles par IRM ont détaillé les bases neurologiques des quatre représentations spatiales. Les résultats ont montré que, même pour les tâches non motrices, les zones cérébrales responsables du mouvement étaient plus actives lorsque les informations spatiales étaient référencées par rapport au corps. L'équipe a également conclu que les régions médio-temporales du cerveau sont impliquées dans le codage des informations relationnelles abstraites. Les résultats de MAPSPACE sont pertinents sur le plan clinique, car ils aident à évaluer les déficits viso-spatiaux dans un contexte de rééducation. Les travaux du projet permettront d'établir des diagnostics plus précis.

Mots‑clés

Traitement spatial, distances objectives, MAPSPACE, représentations spatiales

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