Entrée en fonction du conseil consultatif sur la recherche dans les transports routiers
Le nouveau conseil consultatif sur la recherche dans les transports routiers (ERTRAC) a initié ses travaux à Bruxelles, le 25 juin, à l'occasion de la première réunion de tous ses membres. Le Commissaire européen en charge de la Recherche, Philippe Busquin, présent à la réunion, a expliqué comment le conseil réunit l'ensemble des diverses parties prenantes - entreprises, pouvoirs publics et utilisateurs - afin "d'optimiser les forces de ce secteur au niveau européen". L'ERTRAC aura pour tâche première d'élaborer, pour le secteur des transports routiers, une vision stratégique en matière de recherche et développement (R&D) et de concevoir des stratégies et des feuilles de route qui permettent de réaliser cette vision. Le conseil sera également chargé de stimuler les activités de R&D dans le secteur du transport routier en encourageant l'investissement public et privé, de favoriser la collaboration entre tous les acteurs dans le respect des principes de l'Espace européen de la Recherche (EER), d'encourager les regroupements et d'assurer la promotion de l'Europe en tant que site attractif pour la recherche. L'ERTRAC couvrira, comme l'a indiqué M. Busquin, de nombreux aspects, parmi lesquels les problèmes régionaux, la sécurité, l'environnement, les aspects économiques, la croissance de la mobilité et l'amélioration de la qualité de vie pour les citoyens européens. Des groupes de travail se pencheront tant sur les moyens que sur les infrastructures de transport. Lors du dernier Conseil Compétitivité, la Commission a proposé le projet de "plateformes technologiques", grâce auquel l'industrie, la recherche, les organes de régulation et les autorités nationales seront réunis afin d'élaborer un agenda stratégique de la recherche pour le long terme. De tels groupes existent déjà dans le secteur des transports aéronautiques et ferroviaires, et ont - selon les déclarations de M. Busquin - permis de mieux coordonner la recherche au sein de l'UE. "Pour pouvoir réduire les dépenses à l'avenir, il faut accepter de les augmenter aujourd'hui", a déclaré le Commissaire.