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De nouvelles techniques au secours des bâtiments historiques en Europe

Des chercheurs de cinq pays européens, travaillant ensemble sur un projet EUREKA, ont mis au point de nouvelles techniques pour restaurer les bâtiments historiques délabrés. Le délabrement d'un bâtiment est dû à l'âge, aux secousses sismiques, à la pollution et au trafic. La ...

Des chercheurs de cinq pays européens, travaillant ensemble sur un projet EUREKA, ont mis au point de nouvelles techniques pour restaurer les bâtiments historiques délabrés. Le délabrement d'un bâtiment est dû à l'âge, aux secousses sismiques, à la pollution et au trafic. La maintenance conventionnelle implique l'utilisation de contreforts en bois ou en acier, de tirants et d'échafaudages, mais ces méthodes ont un impact négatif sur le tourisme et sur le trafic, une maintenance sur le long terme étant par ailleurs très onéreuse. Les nouvelles techniques développées dans le cadre du projet COMREHAB se basent sur l'utilisation de bandes en fibre de carbone en lieu et place de barres d'acier. Cette technique peut être appliquée pour renforcer la maçonnerie, les constructions en bois et en béton, et cause moins de dégâts aux bâtiments considérés. Les nouveaux matériaux composites avancés sont à matrice époxy ou résine polyester. Les fibres synthétiques haute résistance sont appliquées en fines couches afin de renforcer et d'affermir les zones soumises à des stress significatifs. Les matériaux sont plus légers, exceptionnellement résistants à la corrosion et faciles à manipuler, ils s'adaptent aisément aux variations de formes et de tailles. Au contraire des approches traditionnelles, la nouvelle méthode est également réversible. Convaincre les parties prenantes des avantages et de la fiabilité des bandes en fibres de carbone requiert, par contre, plus d'efforts. "La difficulté est de nature pédagogique, car il faut démontrer aux ingénieurs, architectes et administrateurs publics de l'industrie de la construction les avantages inhérents à l'utilisation de ces matériaux", déclarait un participant au projet, Juan Mieres, de la NESCO, la société espagnole coordinatrice.