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La Commission propose la création d'un "visa scientifique" assorti d'une procédure d'entrée accélérée

La Commission européenne a adopté une proposition de directive et deux recommandations visant à instaurer un "visa scientifique" qui faciliterait la mobilité des chercheurs des pays tiers à destination et au sein de l'UE. Raffaele Liberali, directeur des activités "Facteur hu...

La Commission européenne a adopté une proposition de directive et deux recommandations visant à instaurer un "visa scientifique" qui faciliterait la mobilité des chercheurs des pays tiers à destination et au sein de l'UE. Raffaele Liberali, directeur des activités "Facteur humain, mobilité et actions Marie Curie" à la DG Recherche de la Commission, a déclaré à CORDIS News que, à son avis, ces propositions constituaient une avancée importante. "L'UE prend des mesures visant à faciliter les séjours de courte durée de chercheurs d'autres parties du monde à un moment où les États-Unis, par exemple, suivent une tendance contraire. Cette différence ouvre un vaste champ d'opportunités", a déclaré M. Liberali. Ces propositions, qui résultent d'une coopération étroite entre les Directions générales Justice et affaires intérieures et Recherche, comportent une série d'éléments clés. En premier lieu, elles instaurent pour les chercheurs une procédure d'entrée accélérée qui obligerait les autorités de l'immigration des États membres à leur délivrer un permis de séjour dans les 30 jours. Outre cela, un rôle important est accordé aux organisations de recherche accréditées dans lesquelles les chercheurs étrangers travailleront pendant leur séjour. Ces organisations seront tenues de se porter garantes de l'intéressé au moyen d'un "accord d'hébergement", qui confirmera l'existence d'un projet de recherche valide et certifiera que le chercheur dispose des moyens scientifiques et financiers nécessaires ainsi que d'une assurance-santé. "Une fois que le chercheur aura obtenu son permis de séjour, il sera libre de circuler dans les États membres Schengen afin d'assister à des réunions ou des conférences, et s'il souhaite prolonger son séjour dans l'UE, il ne devra plus retourner dans son pays d'origine pour y faire la demande de prolongation", a expliqué M. Liberali à CORDIS News. De plus, les nouvelles mesures donnent du chercheur une définition qui reste délibérément large. "Il s'agit de toute personne qualifiée dans le processus de connaissance et d'innovation", précise M. Liberali. À cela s'ajoute le fait que le permis de séjour unique qui sera créé couvrira tous les types de contrats de recherche, notamment les bourses et les stages. Souhaitant donner une preuve supplémentaire de la nature pratique et concrète des propositions, M. Liberali a ajouté que les ministres de la recherche et de l'intérieur des États membres avaient déjà débattu de ces mesures dans le cadre de la méthode ouverte de coordination afin de conclure un accord sur les principes fondamentaux inscrits dans les propositions, et d'en accélérer l'adoption. Les deux recommandations qui accompagnent la directive invitent également les États membres à accélérer volontairement la mise en ouvre des mesures en question. Pour preuve de la volonté qui existe en la matière, les Présidences tant irlandaise que néerlandaise ont déjà convenu que la directive constituait une priorité. M. Liberali a ainsi conclu l'interview sur l'espoir qu'un accord politique soit atteint dès l'été 2004.

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