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Contenu archivé le 2023-01-20

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Des universités s'associent à Google afin de faciliter l'accès aux documents de recherche.

Le célèbre moteur de recherche Google a lancé un projet pilote en collaboration avec 17 universités à travers le monde, parmi lesquelles des établissements en Italie et au Royaume-Uni, afin d'améliorer l'accès aux documents de recherche par l'internet. L'initiative repose sur...

Le célèbre moteur de recherche Google a lancé un projet pilote en collaboration avec 17 universités à travers le monde, parmi lesquelles des établissements en Italie et au Royaume-Uni, afin d'améliorer l'accès aux documents de recherche par l'internet. L'initiative repose sur le développement de "superarchives" dont le MIT (Massachusetts Institute of Technology), partenaire du projet, fut le pionnier, et qui ont depuis été adoptées par bon nombre de grandes institutions. Ces superarchives permettent de stocker des documents de recherche, des rapports et autres travaux académiques. Si Google a déjà indexé les pages web de certaines universités depuis quelque temps, le but final de ce nouveau projet est de permettre aux utilisateurs de l'internet de limiter leurs recherches au matériel de recherche disponible dans les bibliothèques des campus universitaires. Cela devrait aider les utilisateurs à trouver des résultats pertinents dans la masse d'informations en perpétuelle croissance disponible sur le web, de même qu'à encourager la libre publication de recherches et la diffusion d'idées. MacKenzie Smith, directeur associé de la Technologie dans les bibliothèques du MIT, a déclaré: "Les études universitaires les plus riches sont souvent enterrées. Compte tenu de l'expansion permanente du contenu du web, il est de plus en plus difficile de trouver les informations de qualité recherchées." Les universités participant au projet ont étiqueté électroniquement le matériel disponible dans leurs archives à l'aide de métadonnées qui permettront au moteur de recherche de Google de trier les informations et de proposer les résultats les plus pertinents. Le partenaire britannique, l'université de Cranfield, a pris part au projet dans l'espoir que ce nouveau système apporterait un peu plus de visibilité à ses activités de recherche principalement axées sur l'industrie. "Cela nous permet de faire parler de Cranfield, afin que les entreprises découvrent ce que nous faisons et investissent dans notre travail", a expliqué Simon Bevan, directeur des informations système de l'université. Bien que l'Université de Cranfield ait mis en place et utilisé ses propres superarchives, M. Bevan admet que certains chercheurs sont encore réticents à l'idée de rendre leurs recherches accessibles avant qu'elles aient été critiquées par des pairs dans une revue scientifique. Pourtant, c'est précisément en rendant les informations disponibles avant même leur publication dans des revues payantes que les partenaires espèrent encourager la libre circulation des recherches. "Bon nombre d'universités se sont heurtées aux réticences du personnel académique à cet égard. J'espère que cela encouragera nos universitaires à présenter leurs travaux, ce qui leur sera bénéfique", a ajouté M. Bevan. Si le projet pilote se déroule bien, le nouveau dispositif de recherche pourrait apparaître dans la section "recherche avancée" du site au cours des prochains mois.

Pays

Italie, Royaume-Uni

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