Skip to main content
Aller à la page d’accueil de la Commission européenne (s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS

Article Category

Contenu archivé le 2023-01-20

Article available in the following languages:

Les dirigeants d'entreprises exposent aux ministres les priorités des PME

Le 3 juin dernier, les dirigeants d'entreprises ont adressé leur message aux gouvernements du monde entier à l'occasion d'un symposium organisé en prélude à la Conférence ministérielle de l'OCDE sur les petites et moyennes entreprises (PME) à Istanbul, en Turquie. Peter fritz...

Le 3 juin dernier, les dirigeants d'entreprises ont adressé leur message aux gouvernements du monde entier à l'occasion d'un symposium organisé en prélude à la Conférence ministérielle de l'OCDE sur les petites et moyennes entreprises (PME) à Istanbul, en Turquie. Peter fritz, coprésident du symposium des entreprises de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), a assuré que ces recommandations se distingueraient de celles exprimées à d'autres conférences : " Ces recommandations revêtent une dimension très importante. En effet, nous visons des résultats pratiques à long terme. À titre d'exemple, nous avons l'intention d'obtenir l'aval de propositions de projet ", a-t-il déclaré. Plusieurs messages ont été réitérés à une fréquence telle qu'ils seront transmis avec certitude aux ministres : le rôle du gouvernement en sa qualité de facilitateur, la nécessité de regrouper et de coopérer et de garantir un accès aux nouvelles technologies, en particulier aux technologies de l'information et de la communication (TIC), de sorte que tous les candidats entrepreneurs puissent tirer profit de la mondialisation. " Nous avons besoin d'une génération d'entreprises qui soient capables de faire face aux incertitudes et de prendre des risques ", a déclaré Michael Klein, orateur chargé du discours d'ouverture et vice-président du département Développement du secteur privé de la Banque mondiale et de la Société financière internationale. " Nous avons également besoin d'une procédure standard. Il nous faut un mécanisme de sélection qui permettra de trouver la manière de procéder adéquate ". M. Klein a également mis l'accent sur l'établissement d'un juste équilibre entre coopération et concurrence. Affichant un soutien ferme en faveur des PME, il a déclaré : " Il ne s'agit pas de faire l'éloge d'une entreprise parce qu'elle est petite, mais parce qu'elle est performante ", a ajouté M. Klein. M. Fritz a présenté d'autres besoins. Les questions auxquelles il faut encore répondre, a-t-il dit, sont les suivantes : " quels sont les investissements immatériels? ", " comment peut-on mesurer la connaissance? " et " comment garantir la sécurité des communications? ". Severi Kainälä, membre de la commission de l'UNICE (Union des confédérations de l'industrie et des employeurs d'Europe) en charge de l'esprit d'entreprise et des PME, a exposé une autre série de recommandations à l'intention des autorités nationales. Selon lui, les gouvernements doivent non seulement accroître le financement de la recherche et de l'innovation, mais également prévoir des mesures d'incitation. Ils devraient également soutenir les mécanismes de protection des droits de propriété intellectuelle et définir des stratégies nationales en matière d'innovation. M. Kainälä a également appelé les gouvernements à défendre une recherche universitaire orientée vers l'innovation en cernant d'abord les besoins des entreprises, à adapter les programmes d'enseignement en conséquence et à encourager les regroupements. Il n'appartient toutefois pas uniquement aux gouvernements de renforcer la compétitivité des PME. D'après Stan Jeffery, PDG du Ballarat University Technology Park en Australie, la principale cause d'échec tient aux désaccords qui séparent les fondateurs d'une PME. Les nouvelles petites entreprises sont souvent le fruit d'un partenariat entre un ingénieur et un acteur du monde des affaires. Les expériences et les attentes de ces derniers étant souvent différentes, " il convient de clarifier les rôles et les rapports dès le départ ", a-t-il déclaré. Un des résultats concrets sur lesquels misent les participants porte sur l'approbation d'une proposition visant à instaurer un tissu international de réseaux, qui serait baptisé REMTECH et concernerait initialement l'industrie des pièces automobiles. La Turquie, l'Italie, le Brésil et l'Australie ont déjà annoncé leur souhait d'y prendre part, tandis que d'autres pays ont manifesté leur intérêt, selon Ali Coskun, ministre turc de l'industrie et du commerce. Jan Nahum, ancien président de la division Développement international de Fiat, a présenté l'initiative. L'idée s'appuie sur le réseau turc Target, créé pour garantir la compétitivité de la Turquie dans le secteur des pièces automobiles grâce à la production de nouvelles technologies. L'objectif consistait à devenir le leader mondial de ce secteur et la méthode à mettre au point de nouvelles technologies, a-t-il expliqué. REMTECH réunirait toutes les PME existantes qui disposent d'un savoir-faire riche, mais ne contribuent pas actuellement au marché. Le réseau représenterait l'intégralité de la chaîne de valeur, de l'ingénieur au fournisseur, et éviterait les doubles emplois liés à la création de technologies. Chaque pays compte déjà une série de réseaux de PME, a expliqué M. Nahum. L'idée sous-jacente de REMTECH, c'est que ces réseaux établissent des liens avec d'autres réseaux d'un secteur différent ou d'un pays différent, voire les deux. Le secteur des pièces automobiles a été désigné comme le point de départ de l'initiative du fait de la diversité de ses disciplines. La proposition propose toutefois un modèle flexible, susceptible d'être appliqué à d'autres secteurs que d'autres pays pourraient juger plus appropriés. " Il convient de gérer ces réseaux ", a déclaré M. Nahum. Il a donc proposé de créer un bureau de gestion qui ferait office de secrétariat. " On ne peut laisser les réseaux se gérer eux-mêmes. Il faut veiller à ce qu'ils se développent correctement à leurs débuts et attendre qu'ils aient créé suffisamment de partenariats pour survivre seuls. " Les parties intéressées espèrent la rédaction d'une déclaration d'intention, qui précéderait l'identification des partenaires clés et l'élaboration d'un plan stratégique.

Pays

Turquie

Articles connexes

Mon livret 0 0